Quatre amis se sont mis en tête de descendre la fameuse rivière la plus sauvage de France : l’Allier ! Néophytes du packraft ceci-dit, nous allons nous concentrer sur les troncons les plus abordables, soit de Prades à Brioude.

Les topos du site https://www.eauxvives.org/fr/rivieres/voir/allier nous ont beaucoup aidé à estimer les longueures et difficultés des différentes troncons.

Les deux cartes ci-dessous, tirées de l’expé “Descente de l’Allier” peuvent être utiles pour les troncons suivants :

  • Monistrol-d’Alliers –> Prades
  • Prades –> Chanteuges
  • Chanteuges –> Langeac
  • Langeac –> Chambon-de-Cherzat
  • Chambon-de-Cherzat –> Chilhac
  • Chilhac –> Lavoûte-Chilhac
  • Lavoûte-Chilhac –> Villeneuve-d’Allier

 

Desciption de la descente:

On arrive à Prades vers midi pour nous lancer vers l’aventure qui nous attends. Vu que pas tout le monde arrivait au même moment (on devait faire du stop) ,  certains decidèrent de découvrir le village. Les rochers basaltiques, l’église clunisiène , les gauffres près du centre, que des activitées à recommender.

Ça nous pris environ 1h30 à préparer les 4 packcraft avec le matériel nécessaire, en faisant bien attention de ne rien oublier à rives. On commença à descendre vers 16h.

Après 30 min de descente, on divisa un gros rapide de classe 3 et une très belle esplanade à coté. Ne pas voulant prendre des risques, on decida de dormir sur cette zone.  On réalisa tous le rapide avec succès,  en observant comment d’autres échouaient et tombaient à l’eau plusieurs fois. C’est là où on connu un groupe de français qui faisaient le même parcours que nous et qu’on allait croiser un bon nombre de fois.

Des discussions, des soupes, des mashmellows et des personnes incroyables autour d’un feu pour une nuit incroyable.

Lors de la deuxième journées on continua à descendre l’Allier, où l’on découvri que ça allait être une descente assez tranquille avec beaucoup de plas. Le fleuve descendais avec pas beaucoup d’eau ce qui faisait qu’il fallait trouver le bon chemin lors des descentes des rapides pour ne pas rester coincés dans les cailloux. Dans l’optique de profiter de l’expérience, on s’arrêta à droite à un moment pour aller inspectionner une église avec des longs escaliers magnifique qui avait été réconstruite après l’écroullement du clocher à la fin du siècle XX.

Après avoir mangé des crackers et du hummus, on continua à descendre le fleuve sans pas trop de difficultées. On s’arréta à un moment avec le groupe de français proche de Chanteuges. Par manque de temps on décida de ne pas visiter le village même si le monastère était une attraction touristique connue.
On continua notre descente pour nous arreter vers 16h près de la rive, où l’on dormi.

Le jour suivant on continua notre descente. On pris une glissière d’un barrage (passage à drote) avant d’arrivée à Langeac. Un passage plus simple que de ce qu’on pensait. On descendis quelques rapides sans difficultée, la plus part du trajet étaient des plats.

Certains prirent un deuxième barrage (glissiere à gauche) composée de deux pentes qui lui fut un peut plus compliqué. Le barrage étaient encore en construction mais peut se descendre sans problèmes en packcraft.

On posa nos tentes proches avant Chilhac vers 17h. Dans le but de finir à Brioudes, on compris qu’on était loin de notre objectif et que le jour suivant on devrait rammer de plus en plus pour arriver à notre destin.

On se réveilla le lendemain matin vers 7h30 pour continuer notre descendre dans l’espérance de faire le plus grand nombre de kilomètres possibles. On croissa Chilhac (une ville magnifique présentant un très beau chateau ) pour faire au total 5h de navigation dans la journée. Avant d’arriver à Vielle Brioude un barrage portage fait qu’il faut descendre de l’embarcation. Il faut le passer par la droite pour faire le moins de distance à pied.

On dormi proche de Vielle Brioude où l’on rencontra deux jeunes français qui eux aussi faisaient la descente et un groupe de brioudois qui nous indiquèrent qu’on était à environ 1h en kayak d’arriver à Brioude.
Cette “plage” est assez visible, convoitée par des locaux et très agréable pour y passer la soirée.

Le jour suivant on attaqua le dernier jour de notre descente. Comme dans le reste du séjour, il y avait peut de courant ,le fleuve était très tranquille et on du pagailler pour arriver à notre destin.

On descida de finir notre voyage au camping de Brioude. Même si il aurait été possible de descendre encore plus et gagner quelques mètres, l’endroit était idéal pour étendre nos affaires, pour tout faire sécher.