Le confinement, ça craint, vraiment… Alors pourquoi ne pas en profiter pour s’améliorer en slackline ? En plus c’est l’occasion de découvrir des spots herbeux et humides que nulle part ailleurs les alpes égalisent ! C’est pourquoi avec Bruno et Antoine, nous avons décidé d’exploiter tous les spots possible pour “Slacker”.
Défiant les lois de la gravité, en bravant les bosquets d’orties et en jurant comme des charettiers une fois piqués, nous avons bravé tous les dangers de la pleine alluviale de la Dyle pour arriver à attacher nôtre Slack et pouvoir faire quelques pas sans être attaqués par les féroces orties belges…

On se disait que c’était con de se lamenter pendant plusieurs mois sur son sort : « Nos vacances en ski de rando sont tombées à l’eau », « On ne peut plus grimper » ou encore « Si on ne part pas dans les Alpes aux grandes vacances c’est la fin du monde… ». En fait, on avait pas le droit de penser comme ça. On est à la campagne, en bonne santé, et on a des immenses espaces verts autour de nous à observer; certains sont bien moins lotis que nous.

Alors nous (Antoine, bruno et Moi) avons eu l’idée que peut-être c’était le moment pour faire tout ce que l’on a pas l’habitude de faire. Ou bien tout ce pour quoi on ne prend jamais assez de temps. Pourquoi ne pas enfin décider de persévérer en slackline par exemple ? Et c’est là qu’on a décidé qu’il fallait s’entrainer, bientôt, on fera la traversée des Aiguilles du diable en Slack, le Grand canyon ou peut-être juste la Dyle… pour commencer.

“Mais la Dyle, c’est pas chaud chaud chaud”.

On s’était bien marrés, mais revenons aux choses sérieuses. Bruno et moi avions des idées de grandes traversées, il fallait donc sortir la long line. Antoine lui continuait de persévérer sur la slack.

Le montage :

La long line… :

Et la Slack :

Et même la coccinelle s’y met, elle est d’ailleurs d’un niveau bien plus haut que le nôtre :

Ridiculisés par la coccinelle, nous décidons de rentrer. Nous continuerons de nous entrainer.

Et je me permets de rassurer tout ceux qui, comme nous, ne pensent qu’à retourner en expé. Ne vous inquiètez pas, la nature restera là. On retrouvera les refuges là où ils étaient, les rivières et les montagnes, et le matos nous attend, il ne partira pas sans nous.

Florian