Expé entre frère et soeur sur le sommet de l’Europe.
Relier Bruxelles au sommet du Mont Blanc, c’est (presque) possible en un week-end …
Jeudi soir 26/8 : check météo positif –> annulation de tous les engagements du week-end pour s’ouvrir à de nouveaux horizons : le Mont Blanc qui nous a fait déjà tant rêver … Excitation dans l’air (peut-être même encore plus pour la maman qui doit de surcroit abandonner ses 3 châtons en un clin d’oeil…?)
Vendredi soir 27/8 : préparation des sacs, départ 17h30 avec mon frangin et un co-voiturage (pour limiter l’emprunte écologique quand même !), arrivée dans la vallée de Chamonix vers 1h du matin, dodo le long de la route sous tente comme à la bonne vieille époque !-).
Samedi matin 28/8: réveil d’excitation vers 5h30 pour terminer la route ; bouclage des sacs sur le Parking; 8h: montée au Refuge de Tête Rousse par le Col de Voza: pluie givrante et vent d’altitude en fin de course, on est ravi d’arriver au chaud, le ciel se dégage… waw que c’est beau (rien que cela, ça valait le détour!), dodo sans tente sur le névé (3100m). On a retrouvé l’ambiance Chamoniarde qui nous plait tant …
Dimanche matin 29/8: réveil 2h30 du matin, 3h30 départ vers le refuge du Goûter à la frontale, petit stress au passage du Grand Couloir mais finalement c’est derrière, arrivée au refuge vers 7h, ascension jusqu’au sommet à 12h30 sous un soleil de plomb par une arête parfaitement dessinée … on en a « chié » sur la fatigue mais c’est TOP et pas un « chat » sur cette « autoroute », arrivée au Paradis tellement c’est beau au sommet, retour par le passage au Refuge du Goûter; pause Coca, descente vers 18h vers Tête Rousse, pause, descente à 21h30 jusque dans la vallée … A 1h du matin, on décide de replanter la tête… On est juste « morts de fatigue mais tellement heureux »… Finalement, on dort à la belle étoile tellement on s’écroule…C’est plus raisonnable avant de reprendre la route !-).
Lundi matin: reprise du volant avec un autre co-voiturage pour Bruxelles…
Lundi soir : les enfants nous accueillent avec Pierre et les parents impatients d’avoir les échos, excités comme nous !
C’était juste parfait…
A votre tour d’y aller !
Merci à mon cher frangin Jean-Sébastien, à mon cher compagnon de cordée, à ses encouragements, à notre complicité, à nos parents pour leur goût de la vie, à Dom pour tout ce qu’il propage autour de lui… Quel bonheur !