Le contexte…
Nous étions au chalet Desgranges, à St Jean de Sixt, pour la saison d’hiver. Vinciane donnait cours aux enfants le matin, Thierry travaillait du chalet en “remote access” et les enfants étaient libre l’après midi, pour faire du ski, de la luge, du ski de fond, etc.

 L’envie…
Ernest avait planté la tente sur la terrasse, et rêvait de partir en bivouac, à l’aventure.

L’itinéraire…
Il restait à trouver un endroit ou planter la tente… le domaine skiable a été vite écarté, car nous n’avions pas envie de nous faire réveiller par une dameuse…
On s’est souvenu du Roc de Charmieux, ou Josephine avait passé sa première voie d’escalade en tete à Noel, profitant du soleil et du manque de neige. Un circuit de raquette partait de la, et nous comptions bien trouver un endroit au calme le long du parcours.

La préparation…
Ernest et Joséphine ont commencé la préparation du matériel nécessaire… raquettes, matelas, tente, sac de couchages, lampe de poche, bouffe (coca, chips, pain à la tartiflette, sachet déshydraté), etc… ca en fait du bazard à caser dans les sacs.

La montée…
Après quelques mètres de montée, le moral des troupes est au plus bas, c’est fatiguant, les sac a dos sont lourds et mal équilibré. On décide quand même de suivre la piste des raquetes jusqu’a trouver un bel endroit de bivouac. En chemin, un beau chien blanc nous croise et nous suit un petit peu – Joséphine aimerait bien le garder avec nous pour nous protéger des loups qui sont de temps en temps dans les parages. Après une petite heure de piste, nous changeons de cap et tracons notre piste dans la neige fraiche, en vue d’un petit replat qui semble parfait pour y poser la tente.

L’installation…
Le camp est assez vite dressé… un bon plat pour mettre la tente, des bancs pour la cuisine et un coin pipi un peu plus loin. Joséphine se met aux fourneaux et nous prépare une bonne souper et un petit riz.

L’incendie…
Le papier toilette tombé dans la neige, j’essaye sans succès de le faire bruler… finalement, je l’entoure de papier et le range dans mon sac. Une demi-heure plus tard, le sac commence a fumer, le papier s’est consumé doucement dans le sac. Ouf, rien de grave si ce n’est le sac un peu abimé. Heureusement qu’on n’était pas encore au lit.

La nuit…
La nuit se passa sans soucis, bien serré tous les 3 dans notre petit tente 2 places. Nous n’avons pas entendu de loups, juste quelques ronflements non identifiés.

Le lendemain…
Lever difficile dans le froid et petit déjeuner rapide. Pas de visibilité pour redescendre, Joséphine passe devant avec la boussole.

La suite…
Joséphine et Ernest sont repartis seul en raquettes, dans le même coin, pour faire un petit pic-nic, dans un bon camp dans la neige, construit avec des baches et couvertures – c’est partit pour de nouvelles aventures…