Hello la compagnie! Nous sommes 4 joyeux lurons en quêtes d’aventures, de pentes trop pentues, de pierres (qui restent en place) , de neige et de sommets, le tout dans une ambiance de folie ! Nous partons à 4 pour Chamonix en juillet afin de faire de l’alpi et de l’escalade. En esperant que les conditions (et la force) soient avec nous!

Il était un fois quatre joyeux lurons dans une berline de luxe…

Cette année on a décidé de poser le camp de base à Chamonix, pour pouvoir faire un maximum de courses grâce au pass des remontées.

J1

Départ de Bruxelles pour Stan, Nico et Martin.Le dernier loustic, Raph,  est en lune de miel avec sa tendre dans le parc des Aiguilles Rouges près de Chamonix et nous rejoindra pour la troisième course.

Installation dans un chalet de rêve : une chambre par personne, une salle de jeu transformée en salle matos, une belle cuisine et le plus important pour récupérer de manière optimale après chaque course; un jacuzzi ! Pour une fois on ne sera pas en chien, on peut mettre notre dicton favoris  “La vie, c’est du forcing !” entre parenthèses.

 

J2

Pour notre première sortie, on a décidé de faire une acclimatation rapide et furieuse. On prend le téléphérique pour l’Aiguille du Midi (3842m), et pan les 2800m d’un coup, pour faire la traversée de l’arête des Cosmiques.

A l’arrivée le manque d’acclimatation se fait sentir mais on est quand même en top forme et puis on est là pour ça. Les conditions sont parfaites, bon regel la veille, pas de vent et grand soleil. On s’élance alors sur l’arête Midi Plan, contournons l’Aiguille par le glacier de la Vallée Blanche puis nous arrivons au pied de l’arête au niveau de l’abri Simond. C’est la première course mixte d’arête pour Stan et Martin, on progresse lentement pour profiter à fond et se sécuriser un maximum.

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On contourne les deux célèbres gendarmes, effectuons les 2 rappels, passons le pas de 4c. Il fait si chaud qu’on se retrouve vite en t-shirt.

On finit par un petit moment ramping sur une toute petite vire qui se ne se trouvait probablement pas sur l’itinéraire vu que le guide qui nous suis passe plus haut, mais bon c’est aérien, c’est beau, c’est chouette!

Après 5h, on se retrouve à faire la file pour descendre au milieu d’une foule de touristes asiatiques. Nous sommes crevés et avons la tête qui bouillonne mais quelle course magnifique ! On était loin de s’imaginer que sur cette arête, une semaine plus tard, 3 personnes périront suite à un gros éboulement…

 

Raph et sa douce viennent manger au chalet à la descente du parc des Aiguilles Rouges, et nous pensons à la course du lendemain, une bonne soirée en perspective!

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J3

Nous partons cette fois-ci non pas vers l’Aiguille du Midi mais vers Argentière et le télécabine des Grands Montet pour aller faire la Petite Aiguille Verte. De nouveau une course mixte pas trop longue, avec une vu magnifique sur les Drus et la Verte. Le premier passage avec un peu de challenge est une belle petite pente de neige ou il n’y a pas vraiment moyen de se protéger mais bon c’est pas long et pas difficile du coup on le passe vite fait et continuons notre route. Pour la suite nous longeons la neige en contrebas de l’arête jusqu’au moment de prendre pied sur l’arête qui va nous mener au sommet de la Petite Verte. Il y a pas mal de possibilités différentes pour prendre pied sur cette arête, nous choisissons un petit passage en mixte d’une dizaine de mètres, fort sympathique une fois de plus. La suite de la course devient plus aérienne et nous mettons tous un petit peu de temps à nous habituer au vide se trouvant à notre droite. Vide plongeant directement vers le pied des Drus! La vue est incroyable, le ciel est bleu et il n’y a pas de vent, une météo exceptionnelle!

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Nous continuons jusqu’au sommet, prenons le temps de prendre quelques photos devant la grande face de la Verte qui nous fait face, comme c’est beau! Après cela difficile de ne pas réver d’un jour monter en haut de la Verte ou des Drus et de son super couloir, côté avec des cotations qui “ne se retrouve généralement pas en haute montagne” d’après C2C, autant dire “ Cotation: Beaucoup Trop Difficile Sorry”.

Après une rapide descente de 2800m (le téléphérique ça aide) nous retrouvons Raph au chalet (oui oui il a fait une partie de la route avec Elisa et puis est revenu en stop , waw trop mims <3 ) pour aller grimper 2h aux Gaillands question d’avoir mal aux orteils quand même.

Première soirée avec la team au complet, ca parle montagne et projet. Nous cherchons une chouette course pour le lendemain et décidons d’aller voir à quoi ressemblent les Pointes Lachenal en face de l’Aiguille du midi.

J4 Traversée des Pointes Lachenal

Pour cette 3ème course, nous partons de bonne heure pour prendre à nouveau le téléphérique vers l’Aiguille du Midi.

Les conditions sont de nouveaux optimales, nous traversons le glacier du Géant en direction de la première Pointe Lachenal. On entame la première partie mixte tranquillement, en se protégeant bien.

Après le premier sommet, nous descendons vers le col en passant par un rappel. Deux couloirs sont possibles pour ce rappel, on opte pour le côté droit qui semble le plus direct et plus simple. Finalement mauvais choix, nous atterrissons sur une petite pente de glace et la corde n’est pas assez longue pour partir directement dans la suite de l’itinéraire. Nico est le premier et n’as pas le choix; il fait un premier relais sur son piolet et dès que la première corde est libre, il se met face à la paroi en faisait un beau pendule pour faire un deuxième relais sur 3 friends. Un guide et son client était eux aussi descendu par ce couloir et le client attendait en bas près de Nico vaché sur un becquet. On entend alors “Et mais René, faut pas se désencorder !”. Tout va bien…

Finalement on sort de ce couloir du chien après une longueur de glace et on se retrouve sur le col, en-dessous de la face rocheuse du deuxième sommet. Endroit idéal pour un sandwich avant d’entamer la fameuse cheminée de 40m en 4a dont on parlait tant. Finalement, easy game, bon caillou en général et des fissures idéales pour les friends. Raph part en tête et nous installe un magnifique relais au bord du vide.

 

Après la deuxième Pointe Lachenal, on constate que la descente par la voie normale, face au Mont Blanc de Tacul, est bien verglacée. En plus, le gigantesque sérac du Tacul est bien menaçant. Du coup on choisit de descendre côté Nord, par une pente d’environ 100m, bien raide (50-55°) mais sans surprise et avec la rimaye bouchée. On descend prudemment sur les pointes avant, un bonheur pour les mollets !

Ce fut une très belle course, assez complète avec des chouettes passages en rochers. On fini la journée au MBC, la microbrasserie de Chamonix. Malheureusement la soirée est un échec, les Diables perdent face aux français et la bière est dégueulasse, “pas plus une brasserie que moi dans ma baignoire ! “.  

 

J5 Mer de Glace

 

Après cette terrible soirée où les Diables ont perdu, nous avons décidé de prendre une journée de repos et d’aller se balader sur la Mer de Glace question de faire de la “cascade de glace”. Nous prenons donc le petit train à crémaillère de Montenvers, un véritable petit train d’époque qui nous emmène au pied de la Mer de Glace. Enfin pas vraiment parce que le glacier il est plus là malheureusement… Il faut encore marcher une bonne demie heure pour enfin voir de la véritable glace et pas un tas de cailloux. Le chemin à flanc de montagne emprunte une série d’échelles pour descendre vers le glacier. Sur le chemin, on rencontre deux personnes de chez Petzl qui sont en train de tester la force de rupture d’une broche à glace, plutôt impressionnant !

Une fois sur place, sur les pentes « école », on s’entraîne à monter sur les pointes avant et avec nos piolets droits. On finira quand même par franchir des véritables murs à la verticale. Il fait de nouveau beau, on en profite à fond.  

 

Après deux heures à jouer dans la glace, il est temps de rentrer. Mais avant, on récupère nos petites spéciales mises au préalable dans la glace (de poissonnier) pour les savourer sur la terrasse de la gare histoire d’admirer le panorama.

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Nous aimons les panoramas ; la Mer de Glace à droite et les Drus en face de nous, avec feu le pilier Bonatti.

 

J6 Mont Blanc du Tacul

Après cette journée de repos passé à la mer de Glace, nous nous attaquons au Mont du Tacul par la voie normal. Une simple course de neige nous amenant à 4248m. Vu que toute la course le passe en dessous de gros séracs on part avec la première benne direction l’aiguille du midi question d’être tôt en haut et donc tôt en bas car la semaine est particulièrement chaude! Dès le matin ça s’annonce être une journée magnifique sans nuage et sans vent! Le rêve!

 

Nous arrivons très vite au pied du Tacul et entamons la monté derrière un groupe d’espagnols qui sont particulièrement lent et indécis dans tout ce qu’il font, sur ce on les dépasse question de passer avant eux la première crevasse qui se passe sur une échelle, ca donne un petit coté Ice fall de l’Everest, parfait pour une petite photo à envoyer à maman question de la rassurer.

Après ça nous rattrapons un guide et une cliente qui se fait littéralement tirer jusqu’en haut et qui s’arrête tout les 4 pas, on a tous un peu pitié pour le guide car cela doit être particulièrement pénible. Quelques ponts de neiges plus tard nous arrivons au col qui mène vers le mont Maudit et qui se trouve sur la route des trois monts pour le mont Blanc. Malheureusement ce sommet là sera pour la prochaine fois, mais promis Raph, c’est noté! Pour arriver au premier sommet il y a quelques mètres de mixte très facile mais qui font tout de même plaisir et nous y sommes! Mais de là le sommet secondaire avait l’air vachement plus sympa et moins peuplé et on décidé de s’y rendre question d’aller regarder a quoi ça ressemblait vers l’Italie. L’occasion de faire quelques belles photos de “la corniche à maman”, encore un coup à la rassurer. De retour du sommet secondaire, les deux présidents de l’Expé profitent que la 4G arrive même à 4238m pour faire un live et alimenter la soif d’aventures numériques des followers de la page Kap Expé, je crois que la cordée d’à côté nous ont pris pour de réels ahuris. Oups.(https://www.facebook.com/KapExpe/videos/1058124040995487/ )

La blogoshpère alimentée, nous pouvions enfin nous alimenter nous même. Petit snack au sommet sans vent, sans nuage et avec quasi personne, le paradis! Après une petite photo de team (où Raph doit évidemment expliquer au mec qui prend la photo que non il n’y a pas de mode auto sur son appareil et blablabla), retour vers l’aiguille du midi!

Dans la descente nous croisons la bande d’espagnols qui décide de faire demi tour au ¾ de la monté (oui oui la bande dépassé avant la première crevasse… ). Après une descente expédié en 45 min, on s’arrête sur le glacier en dessous de l’aiguille du midi question de manger notre pic nic sous le cagnard!

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Et enfin retour au sommet de l’aiguille du midi en mourant de chaud mais content de notre journée. Cela sera encore une fois l’occasion d’apparaitre dans le livre photo de touristes japonais et de leurs dire qu’on est monté jusque la en 9 jours (super Raph!!)

Hopla, retour à cham, retour au bercail question de se mettre une petite mousse tranqilou en regardant les Drus!

 

J7 Grande voie

Ce matin on se lève tranquille, pas de réveil tôt pour prendre la première benne. On prend notre temps pour déjeuner puis on se met en route pour le Brévent. Aujourd’hui on s’attaque à une grande voie, histoire de diversifier un peu. Au programme : Aiguille de Charlanon versant SO par l’arête du doigt, 7 longueurs en 5b max. Une course semi équipé, idéale pour se familiariser avec la pose de coinceurs. Arrivé à Planpraz, on marche une petite heure. Court mais on a tout de même pas mal de métal sur le dos. On a décidé de faire 2 cordées autonomes, ce qui fait par cordée : un jeu de friends + nuts, 2x50m de cordes, tout le matos de grandes voies classique et  3L d’eau vu la météo qui s’annonce… Arrivé en dessous de l’aiguille, il faut remonter des éboulis qui mènent au couloir. On fait bien attention de pas tout faire tomber mais à 4 ce n’est pas si simple, quelques cailloux dévalent quand même la pente.

En voyant ça, on est content de pas descendre par ce couloir. On se lance dans la voie, une première longueur dans une dalle en 5b. Il n’y pas beaucoup de points et ce n’est pas simple de placer des protections supplémentaires, il ne faut pas tomber. On prend beaucoup de temps pour avancer. La seconde longueur est un beau dièdre avec pas mal de fissures, plus simple pour nos coinceurs. Raph et Martin arrivent même à placer un gros hexa de 10 cm, la joie est immense. Après la troisième longueur sur une arête de type “rando”, on se rejoint sur à un relais (plutôt douteux) pour faire le point sur notre avancement.

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Il est déjà 14h30, il nous reste 4 longueurs et des rappels, on est trop lent. À 4 on avance lentement et on prend du temps à placer nos protection. Et puis, seulement à ce moment, on aperçoit le couloir de descente; un pierrier bien pire que celui de l’approche. Dans l’espoir de prendre la dernière benne, on prend la décision de faire demi tour.

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Sur les 3 rappels, la corde se coince 2 fois et Raph doit remonter la dégager. Au pied de la voie, on se lance dans un rappel avec les 4 cordes, et pan 100m de rappel pour éviter de se ramasser dans ces éboulis. Stan est le dernier et reprend les 200 m de cordes, mais ce n’est pas un problème; Stan adoore les cordes!

On court sur le chemin mais trop tard…. On a raté la dernière benne. C’est donc avec un grand plaisir qu’on se lance dans 1000m de D- en courant avec tout le matériel, l’agression on aime ça. On arrivera à Cham finalement assez vite et pas moins heureux de cette belle virée, on apprendra de nos erreurs !

 

J8 Coucou Verbier

Après cette super semaine à Cham nous décidons de bouger nos affaires et de partir à Verbier dans l’appart des Grands parents de Raph, l’occasion de changer d’air et d’aller à la rencontre de Guillem un pote d’erasmus de Nico Après une petite halte à la joux pour grimper 2-3h on se bouge de là et on va regarder le match des français à verbier, l’occasion pour nous de profiter du délicieux vin que Raph avait laisser là-bas. Après en avoir beaucoup profité et bien… rien du coup. Juste mal de tête pour le lendemain question de préparer notre prochaine course. Le critère : une marche d’approche pour 2 courses. On part donc sur le Mont-Blanc de Cheillon et le Pigne d’Arolla, au départ d’un bivouac à côté de la Cabane des Dix.

 

J9

 

Départ pour le Val des Dix et le barrage de la grande Dixence. Dans la montée vers le barrage, on reste coincés derrière un vieux van VW qui peine bien quand la pente s’élève. Résultat, une montée en première et un moteur qui a un petit coup de chaud, avec 130 °C au compteur. Ca aura bien le temps de refroidir… On abandonne le parking, et c’est parti pour une looooongue marche d’approche. D’abord, il faut monter au niveau du barrage (le plus haut barrage poids du monde, du coup il faut quand même un peu monter). Les touristes qui montent en téléphérique nous mettent un peu la haine par cette grande chaleur, mais pas le temps de niaiser, c’est parti! Une fois au niveau du barrage, c’est du plat, du plat en encore du plat pendant bien 6 km, le temps d’arriver au bout de ce lac. Un petit vélo n’aurait pas fait de mal!

C’est autant l’autoroute des balades en famille que des papillons, qui sont posés par milliers sur le chemin. Après le plat, ça remonte enfin pendant un bout de temps pour arriver au niveau de la Cabane des Dix. On rempli les gourdes et on monte vite les tentes, tout juste à temps pour se réfugier avant que l’orage ne pète. Entre 2 salves de grosse pluie, on sort tous pour “cuisiner”.

 

Au menu : couscous, sauce carbonades déshydratée et thon. Heureusement que Guillem nous a rejoint, car c’est le seul de nous 5 qui a pensé à prendre un couvert! On se retrouve donc à manger à 5 dans une gamelle, à se faire passer la sacro-sainte cuillère à tour de rôle. 2 bouchées et au suivant! Tout ne rentre pas dans une seule gamelle, donc il y a un 2ème service à préparer… Mais ça sera après l’interlude digestif que le ciel nous impose encore une fois, sous la forme d’une méchante grêle cette fois-ci. Retour dans les tentes donc. Quand c’est passé, c’est reparti pour une grosse tournante de couscous! Une fois le délicieux mélange prêt à régaler nos papilles, ça repète, avec des grêlons de type qui-font-mal-parce-qu’ils-sont-gros. Vu qu’on a qu’un seul récipient et qu’un seul couvert, on reste dehors le temps de finir, en formation pingouins. La grêle ajoute un petit côté croquant au couscous qui a son charme! Une fois le repas englouti, tous au lit pour être en forme demain!

 

J10

 

Réveil tôt, déjeuner en vitesse car il fait froid, puis c’est parti avant les premières lueurs de l’aube pour le Mont-Blanc de Cheillon. Remontée vers le Col de Cheillon sur des gros tas de cailloux qui bougent, puis on entame l’arrête dans la purée de poids, le soleil s’est levé mais on est perdus dans un océan de grisaille qu’il n’a pas encore daigné percer.

L’arrête est belle et le caillou tient en place dans l’ensemble. A gauche, il y a du gaz! On avance bien, et on arrive à la fin de la section rocheuse. On continue sur les dernières pentes avant le sommet, recouvertes tantôt de neige dure, tantôt de glace bien béton. La pente se dresse, on passe en pointes avant. On avance toujours bien mais à 200 (?) mètres sous le sommet, on se concerte et on décide de faire demi-tour. On y voit pas à 20 mètres, la visibilité depuis le sommet sera inexistante. En plus, la petite brise qui se lève n’invite pas à la contemplation, et monter en pointes avant pour le redescendre aussitôt de la même manière ne nous apporte pas une grande joie. Retour sur le caillou donc, et une fois presque au niveau du col, ça se dégage un peu!

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On a le temps de voir un peu ce qui nous entoure entre les nuages, mais ça ne dure pas longtemps… Après avoir mangé un petit sandwich sur le col et avoir trouvé un beau caillou à glisser dans le sac de Barto pour qu’il puisse ouvrir ses canettes de manière stylée (il n’était pas à 500g près), on repart pour le bivouac. Malheureusement, la météo ne dit rien de mieux pour demain. Le Pigne d’Arolla attendra… On remballe donc, et on repart vers le barrage. Le fait de ramener les provisions (et les Malheur 10) prévues pour le soir qu’on ne passera pas au bivouac (et un caillou pour Barto) nous réjouit! C’est reparti pour une longue ballade jusqu’à la voiture! Histoire de ne pas être trop vite rentrés à Verbier, la voiture fait des siennes… La montée en première ne lui a pas plu, et le bouchon du liquide de refroidissement a sauté sous la pression, il n’y a plus une goutte dans le circuit…

Après quelques péripéties, au cours desquelles nous avons pu apprendre que “c’est pas du nucléaire” et qu’on peut maintenant “partir en Alaska” , dixit le très sympa garagiste de la vallée. Pour le remercier nous lui avons offert nos Malheurs 10 restantes après un “outcha les bières belges ça décapent”, on est enfin en route!

 

J11

 

Rangement de l’appart, et départ pour… les Vosges! Histoire d’agrémenter le retour, on a pris l’habitude de s’arrêter dans une petite cabane bien sympathique au milieu des bois.

L’occasion de finir les victuailles et les boissons, de tester qui du caillou du col du Cheillon ou de la canette est le plus solide, et surtout, de passer un bon moment entre copains avant le retour à la civilisation! La légende raconte même que des piolets ont été utilisés pour faire des shotguns ce jour-là…

Impatient de repartir faire des bêtises en Juillet!