Nous sommes un petit groupe composé de trois belges et 5 internationaux (aah l’erasmus… 🙂 )qui part à l’assaut du grand paradis en ski de randonnée durant le week end du milieu des vacances de pâques!

Gran Paradisio en ski de rando

Nous sommes quatre étudiants partis durant le deuxième week-end de Pâques faire l’ascension du Grand Paradis en Italie à ski. Voici le récit de cette petite expé. Bonne lecture !

Valentin, Stanislas, Alexandre et moi Nicolas décidons d’aller nous dégourdir encore un peu les jambes après la semaine de VTT du Kap Expé qui se déroule durant la première semaine de Pâques.

Préparation

Pour préparer cette petite expé, certains empruntent du matériel au Cap Expé. Nous préparons nos sacs : un pour la semaine de VTT, l’autre pour le Grand Paradis : Bottines, ski, battons, pelles, etc : Ça en fait du matos le ski de rando !

Avant de se mettre en route pour l’Italie, nous pouvons encore un peu profiter de la Provence où nous avons passé la semaine à découvrir la région à VTT. Nous nous octroyons petite sieste au soleil, partie de pétanque agrémentée d’un petit verre de pastis et autre soirée pizza au feu de bois.

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Avant de se mettre en route pour le Suisse où nous allons passer la nuit chez l’oncle d’Alexandre, je réussis à me cogner un orteil sur le coin d’une porte, il est bleu et ça fait mal, mais bon on fera avec !

Nous nous mettons en route vers la Suisse et passons par le Col de la Forclaz, il fait chaud dans la voiture et nous sommes bien chargé à quatre dans la petite polo d’Alex. La descente vers Martigny nous donne encore plus chaud lorsque qu’à la fin de la descente les plaquettes de freins de la polo se mettent à fumer énormément. On s’arrête, après 5 min la fumée s’est dissipée, il n’y a plus que de la monté du coup pas besoin de frein. Aller hop c’est reparti direction Bourg Saint-Pierre.

Nous passons une agréable soirée à discuter des plus hauts sommets avec l’oncle d’Alex. La soirée se termine autour d’une bière et d’un kicker.

Montée au refuge Victor Emmanuele

Nous déjeunons vers 8h et nous mettons en route vers Aoste ou nous devons encore faire quelques courses. Impossible de louer pelle et sonde à Aoste, Val se voit obliger d’acheter une pelle et une sonde pour terminer son kit. Arrivé à Pont, point de départ de la course, nous nous apprêtons et nous mettons en route après un pic nic agrémenté de sardine et autres pains de seigle. Il fait magnifique et nous décollons vers 13h. LA montée ne s’annonce pas trop dure : 700m de D+ au programme pour arriver au refuge. Nous découvrons que les peaux de Val ne sont pas vraiment adaptées à ses skis, trop courte et trop étroite : au pire on mettra les couteaux !

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Nous ne sommes pas seul en ce début d’après-midi à nous rendre au refuge. Nous croisons de nombreux groupes. On se met vite en t-shirt vu la chaleur ambiante. La montée se passe bien, le soleil ne nous quitteras pas de la journée. Arrivée à hauteur du refuge, il est encore tôt et nous poussons un peu plus loin sur une des crêtes que l’on voit un peu plus loin. On profite de cet instant encore calme avant d’arrivé dans le refuge rempli d’alpinistes. Petite descente et en 10 minutes nous voilà au refuge. La terrasse est remplie, difficile de se trouver une place. Nous nous offrons une petite bière de 66cl (sympa le format italien) agrémenté de sardines à la sauce tomate. Nous récupérons les clés de notre chambre située dans un bâtiment a 20m du refuge. Belle chambre spacieuse pour 10 personnes, on est bien dedans à seulement 4 ! Le gardien parle bien français et est bien sympathique ! Arrive l’heure du repas : Primi Piati : Lasagne, secondi piati : bœuf bourguignon façon italienne : Bienvenue en Italie 😀 . Nous profitons de ce repas dans une belle pièce qui ressemble plus à une brasserie qu’à une salle à manger de refuge. Le coucher de soleil nous offre de belles lumières en cette fin de journée. On va vite se coucher : demain réveil 5h du matin.

Jour du sommet

Nous passons une bonne nuit malgré la fraicheur de notre chambre. Nous devons sortir dehors pour rejoindre le petit déjeuner. A cette heure-ci, un gros voile nuageux est présent et on ne voit pas grand-chose devant nous. Espérons qu’il se lève assez vite. Nous partons dans les premières cordées. Le vent souffle fort aujourd’hui, il fait bien plus froid qu’hier.

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Nous avançons bien et faisons peu de pause, le vent glacial ne nous donne aucune envie de faire une longue pause. Arrivé à 3800 m, on troc nos skis pour nos crampons devant une partie bien en glace. On s’encorde, Je pars avec Valentin et Alexandre et Stan forment la deuxième cordée. Le glacier est bien bouché et ne pose pas de soucisk. Après quelques temps nous apercevons le sommet, la dernière partie est une courte partie facile en mixte. Ça fait du bien d’avoir ce petit passage pour terminer. Nous ne restons pas longtemps au sommet vu le vent et vu le monde qui s’apprête à assiéger l’arête.

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On descend vite fait la partie sommitale en crampons et récupérons nos skis un peu plus loin. La neige est dure comme du béton, pas des plus agréables à skier. A hauteur du refuge, la neige s’est réchauffée et devient plus douce avant de se transformer une centaine de mètre plus bas en soupe. On aura eu le malheur de suivre deux suisses dans un couloir bien raide et bien exposé aux avalanches : selon eux « ça passe nickel ». Hein ouais.

Arrivée en bas on peut apprécier le couloir qu’on vient de descendre et être heureux de ne plus être dedans.

Malgré le monde, on a bien profité de ce sommet entre copains. Une belle manière de clôturer la saison de ski en beauté !

Merci au Cap Expe pour le prêt du matos !

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