Le premier jours se passe très bien, montée lente et parfaite mise en jambe pour arriver à la Rotondohutte (SAC) depuis le village de Realp. Premier refuge gardé pour moi, je découvre les quantités de bouffe servie le soir et je suis loin de me plaindre : j’adore.

Lendemain, une grosse journée nous attends et le temps et sensé se gâter l’après midi donc on part bien tot. Première ascension superbe, j’adore les montée ! la descente se fait déjà ensuite dans la purée de poids. Une fois arriver au col du Gottard, on fait la pause de midi et l’on décide de changer les plans. On avance trop lentement (en descente surtout en fait) et le temps va trop se gâter. On prend finalement la route (enneigée) à ski qui redescend jusqu’à Andermatt. Et là, un petit miracle comme les voyages sont les seuls à nous en offrir, juste quand la neige commence à se faire trop rare sur la route et que l’on doit déchausser, un bus passe et nous emmène en 5 min a Andermatt ! Le temps de manger une pomme, de faire le plein de bière et nous voila reparti en s’enfonçant dans une longue vallée sinueuse direction : la Vermigelhutte (SAC). Chemin très facile, mais looooong. On arrive tard et à la frontale, bien entamé après une journée de 12h. Mais le jeu en valait la chandelle : la vermigelhutte est non gardé et pourtant on y découvre (liste non exhaustive) : de l’électricité, une bouilloire, des douches (froides mais c’est bien aussi)!!!!, des sectes cheveux, … bref j’étais loin de m’attendre à ça dans un refuge non gardé. C’est presque trop.

Le lendemain, magnifique lever de soleil mais le vent souffle bien. La aussi, en cours de journée on décide de raccourcir l’itinéraire et d’éviter le glacier de Maighels. Direction La Camona da Maighels hutte (SAC) où l’on arrive pour midi. On repart pour une courte ascension l’après midi autour du refuge. Si vous avez la chance d’y aller, la cuisine y est fabuleuse : souvenir d’une lasagne excellllllllente (et c’est pas parce que j’avais faim et que j’étais loin de tout, elle était vraiment trop bonne).

Le dernier jour est top, on part pour une belle ascension et au sommet les conditions ne sont pas facile. Un de nous chute du mauvais coté de l’arête et dévale 60m. Heureusement plus de peur que de mal et l’occasion pour moi de voir en pratique un ancrage avec ski, un demi cabestan et la force d’un groupe pour le hisser jusqu’à nous. le temps et la visibilité sont enfin au rdv à la descente et on profite d’une magnifique neige toute fraiche.

Bref 4 jours de rêve pour moi qui suis encore très novice, j’ai beaucoup appris, beaucoup ri et j’ai hate de la prochaine course !

Théo