3-4 jours de packraft sur les rivières bourguignonnes – Juin 2015
Team: Pierre VT et Raphaël H
Entre cousins, on voulait se prendre quelques jours de vacances après les examens de fin d’année. Avec les bons conseils de Dom, nous sommes partis dans le Morvan pour découvrir un sport qui nous était alors complètement inconnu.
Le packraft! D’ailleurs, même les pros qui descendaient les rivières dans la région n’avaient jamais entendu parler de ce type de bateau.
Il faut compter ± 5h30 de voiture entre Bruxelles et le Morvan. Il y a principalement deux rivières intéressantes dans le Morvan, la Cure et le Chalaux. Ces deux rivières sont au départ d’un barrage, elle dépende donc d’un lâché d’eau. Avant de partir, veillez à vous informer sur les horaires de lâché d’eau sur le site:
Il y a une subtilité à propos de la Cure. Celle-ci est divisée en deux parties, la haute Cure et la basse Cure. Les horaires de lâché d’eau ne sont pas les mêmes pour ces deux parties! Généralement, il n’y a pas de lâché d’eau sur la haute Cure durant l’été. Nous avons donc navigué sur le Chalaux et la basse Cure.
Notre première nuit était proche de la haute Cure, endroit très sympathique et bien calme.
Le lendemain matin, direction basse Cure. C’était parfait pour découvrir le packraft en eau plutot calme. (style descente de la Lesse dans un très beau cadre).
Nous avions déposer la voiture ici:
Le retour s’est fait en STOP, avec un peu de patience et un grand sourire ça marche sans trop de souci. C’est un des grands avantages du Packraft, tout rentre dans un sac à dos!
Le soir, nous nous sommes dirigés vers le Chalaux. Il y a un espace à côté de l’arrivé du Chalaux qui est parfait pour planter la tente avec point d’eau.
Pour aller au départ du Chalaux, nous avons demandé aux camionettes des clubs de kayak de nous prendre avec. Le Chalaux est un tout autre niveau que la basse Cure! Nous parlons ici réellement d’eau vive et de certaines difficultés à ne pas négliger. Avant de se lancer, il faut être à l’aise avec les “stops” pour pouvoir s’arrêter dans des zones parfois petites avant les difficultés. Il est fortement conseillé de prendre connaissance du topo sur la rivière disponible ici:
http://www.eauxvives.org/fr/rivieres/genererDocument/id_site:49
Il y a 3 vrais difficultés sur la rivière. La première difficulté se trouve dans les 400 premiers mètres. Les deux dernières se suivent à 100 mètres vers la fin de la rivière.
- la piscine à bille: slalom entre des rochers
- la perte de veau: saut d’un gros mètre avec tourbillon important et profond en bas (Raphael peut témoigner… :)). C’est un réel rappel qui vous emmène au fond si on n’y prend garde, donc: securisation obligatoire !
- le S de Courtibas: slalom dangereux + petit saut sur la fin
Pour les deux dernières difficultés, une sécurité est nécessaire à l’endroit le plus critique. Nous n’avons pas pu faire le S de Courtibas parce qu’il n’y avait personne (moniteur de groupe de rafting ou autre) pour sécuriser le passage.
C’est donc possible de le faire sans trop de prises de risques pour débutants comme nous si le “stop” est bien maitrisé. Ne pas hésiter à sortir du packraft pour faire du repérage à pied des difficultés, c’est même obligatoire. Il y a ± un chemin qui longe la rive. Il faut compter 3-4 heures. Tout dépend du niveau et du temps qu’on prend pour les repérages.
Il n’y avait pas de lâché d’eau le lundi, nous sommes donc parti dans le parc de la forêt d’Orient au bord de deux grands lacs.
Au programme, pêche et ballade-repos sur le lac. Le lieu est assez touristique avec un grand centre de vacances, il faut donc un peu s’éloigner de ces endroits.
Endroit sympa pour camping sauvage avec possibilité de mise à l’eau un km plus loin.
En théorie il faut se procurer un permis de pêche (20euro/jour/pers…)
Une petite vidéo avec quelque moments de l’expé suivra peut-être… 🙂
Merci à CapExpé pour le matos sans quoi ça n’aurait pas été possible pour nous!
Topos: