Après une longue séance d’examen et une année bien remplie à l’école, nous décidons; Basile, Jean-Sébastien, maman et moi de partir pour fêter nos quinze ans, ceux de Basile et les miens, par une escapade en montagne, a/sur (un) 4000m.
Après une longue séance d’examen et une année bien remplie à l’école, nous décidons; Basile, Jean-Sébastien, maman et moi de partir pour fêter nos quinze ans, ceux de Basile et les miens, par une escapade en montagne, a/sur (un) 4000m.
Tout commence quand on se rejoint au Quick de Stone pour rouler jusqu’en Suisse. Mais une question persiste: quel sommet viser, et donc, où aller? C’est comme ça qu’après de longues heures de négociations on décide d’aller au pied du Nadelhorn.
Malgré le Red Bull, Jean Sébastien ne parvient pas à destination en un jour et nous optons donc pour un bivouac improvisé au bord de la route. Le lendemain, reposés nous continuons de rouler, jusqu’à arriver à destination.
Chargé comme des mulets, nous entamons la marche d’approche, vers le refuge où nous prévoyons de dormir sous tente à proximité. 4h de marche bien raide, un bout de via ferrata et nous voilà au refuge de Bordier, face à une vue imprenable sur le glacier. Après un premier repas avec lyophilisés, nous décidons de planter les deux tentes et d’entamer une bonne nuit.
Le lendemain est consacrée à l’acclimatation: exercices de cordée, Jeanjean qui se jette toutes les trois minutes dans le vide pour tester notre vivacité etc; bref une journée bien chargée.. A 3500m nous installons les tentes sur un décor digne de la Laponie, pendant que Jeanjean part reconnaître la suite de l’itinéraire.
Le lendemain à 5h, et après une nuit à se les geler avec un matelas pèté et un sac de couchage -20°C (extrême) datant de 2003, j’entame, et nous entamons l’ascension du Nadelhorn. Divisés en deux cordées, nous arrivons assez vite à un autre sommet intermédiaire, culminant à 3900m, offrant une superbe vue sur la face nord du Lenzspitze.
En continuant nous constatons qu’un passage suivant s’annonce très escarpé, nous décidâmes donc de rebrousser le chemin en étant quand même arrivés à notre objectif, dépasser les 4000 m d’altitude, et boucler un première expé en alpinisme, pour ma part.
Ce que je retiens de cette aventure? C’ est qu’on est monté, qu’on se les ait gelés, qu’on a un petit peu râlé mais qu’on a vraiment kiffé.
Oli Buysens


