On se retrouve avec Bapt vers la Clusaz pour 2 jours puis Dorsan nous chope à cluse pour aller dans les aiguilles rouges
On se retrouve à Annecy le vendredi soir avec Joachim pour skier deux jours dans les Aravis avant l’arrivée de Dorsan. Après une chouette soirée autour d’un bon repas et une nuit confortable chez une connaissance annécienne (Merci Christophe et Claudy), on prend le bus pour La Clusaz, où on rejoint les Confins. De là on grimpe sous un ciel bleu jusqu’au passage du père. La randonnée est plutôt fréquentée et les derniers mètres se font même à la queuleuleu. On aperçoit depuis le passage l’esthétique trou de la mouche. Mais pour nous il s’agit de basculer de l’autre coté pour rejoindre l’abri du petit pâtre. On se trompe de couloir à la descente, et on se trouve dans un couloir bien étroit à 45° degré avec une neige qui n’avait pas décaillée. Bref la descente est sport.
On remet nos peaux pour une heure de montée et on arrive à notre abri (abri du petit patre, au dessus du col de Niard) pour la nuit. Rien d’extraordinaire mais ça fait largement l’affaire alors que le refuge de la point percée, gardé à cette période, est complet. C’est une cabane, d’à peu près 8m carrée un peu isolée avec un banc et une petite table, pas d’eau, pas d’électricité mais beau cadre ! Bref le genre d’endroit où passer 19h, tu n’as qu’une seule envie : pieuter.
Le dimanche, on se refait une petite boucle avant de redescendre vers Sallanche. On repasse au col de Niard déjà traversé la veille, puis on monte au col de Portette de là on traverse la vallée des fours et on remet les peaux pour retrouver le col des arêtes noires puis le col de Doran. Attention, la traversée est bien exposée à certains moments, à faire en bonnes conditions. De là, on change nos plans car notre redescente tout en bas de vallée pour remonter à notre altitude (descente chalets de Doran et remontée col de la Forclaz) ne nous motive pas plus que ça. Et les fameuses quatre têtes nous font de l’œil. On monte donc là-haut. Au sommet des quatre tête, on rencontre trois personnes dont Christophe, au fil de la discussion, il nous invite pour la soirée chez lui à Passy, parfait pour accueillir Dorsan et nous préparer pour la suite de notre expé.
Dorsan arrive après une longue route depuis la Belgique. On passe une super soirée avec Christophe, Judith et leurs trois enfants. Christophe et Judith ont tous les deux travaillés dans l’édition (entre autres chez Guérin), et Christophe est depuis quelques années réalisateur de documentaire. Ce qui donne suite à des discussions passionnantes.
Après cette belle soirée et une merveilleuse nuit dans des bons lits, nous prenons la route vers la suisse pour rejoindre Finhaut qui sera le départ de nos trois prochains jours de rando. Au programme, montée à la cabane du vieux Emossson (clé à récupérer à Finhaut) et ensuite deux nuits sur place. Baptiste sachant qu’on délesterait nos sacs une fois arrivée, n’hésite pas à prendre une deuxième bouteille de vin (pour accompagner la fondue vous savez…), quelques bouteilles de bières (C’est léger tout ça, ça n’a jamais tué personne quelques kilos en plus les gars) en plus et enfin le génépi (je le porterai vous en faites pas !). Bref nous avons de quoi répondre à nos besoins élémentaires ! Blague à part, ça fait vraiment plaisir une fois en haut.
Nous rejoignons rapidement le lac d’Emosson et son impressionnant barrage (c’est quand même bien plus beau qu’une centrale nucléaire ^^) après une montée sous une chaleur torride. Nous traversons le lac sur le barrage pour rejoindre l’ascension finale assez escarpée (certaines pentes à 35° qui donnent presque sur le lac, ça peut valoir le coup de faire le détour par la Veudale si les conditions ne sont pas excellentes).
Une fois en haut, nous voyons le refuge 100-200m en contrebas. Une magnifique pente en face nord avec une poudreuse préservée malgré la sécheresse qui dure depuis plus de deux semaines nous mène au refuge et Dorsan en profite pour nous montrer sa spécialité : les chutes ! Il fait cela comme un chef. On arrive devant notre doux logis, déjà chauffé par un petit couple qui verra sa nuit romantique (du 13 au fameux 14 février) perturbée par trois lascars un peu bruyant. Refuge vachement confortable avec un poêle à bois qui fait four et taques de cuisson (ce qui donnera des idées à Baptiste) et même l’électricité. La soirée se passe bien avec une délicieuse fondue et ensuite une partie de rikiki avec nos deux compagnons de refuge.
Les bouteilles de vins et de bières n’ont pas fait long feu face à cette belle soirée.
Nous partons pour une nouvelle journée avec un bon tour au programme : La Veudale, le col et l’aiguille de la terrasse, une bonne descente, le col du vieux et le cheval blanc pour finalement rejoindre à nouveau la veudale et notre refuge. Quel plaisir de repartir alléger de toutes les affaires laissées au refuge.
Un beau tour qui déboussole bien nos deux camarades, incapables de savoir où est l’objectif de l’appareil photo.
Ce tour fut aussi l’occasion de tester différentes formes de toilettes montagnardes. Avec d’un côté le trône naturellement présent dans la roche pour Baptiste et d’un autre le trône forgé dans la neige à coup de pelle pour Joachim.
L’arrivée au Cheval Blanc s’est accéléré avec un challenge course où Bapt et Jojo finissent en tête à égalité au pied de la zone de cramponnage (comme hier lors de la partie de rikiki, comment départager ces deux cocos ??). Journée splendide dans un cadre magnifique entre la chaine du Mont-Blanc et le mont Buet entre autre. Ca vaut bien le coup.
On retourne ensuite vers la Veudale, où l’on monte à pied au sommet dénéiger pour profiter des lumières de fin de journée et ensuite on rechausse pour redescendre notre face nord favorite vers le refuge où nous passerons une belle soirée sans autre compagnie que nous même.
Ce jour-là, nous retournons en vallée pour nos futures aventures. On fait simplement le chemin inverse de la descente jusque Finhaut puis nous nous dirigeons vers Martigny pour y prendre un café et faire quelques courses. Nous montons ensuite jusqu’à la station d’Ovronnaz où nous entamons d’âpres négociations pour pouvoir emprunter les remontées mécaniques afin de nous éviter 600m de dénivelé le long des pistes.
La suite TBD by dodo
C’est après une remontée des plus agréable où les sujets de conversation allaient bon train que nous sommes arrivé jusqu’au Fenestral avec un superbe chalet. Nous y avons rencontré trois copains.ines et un cinquantenaire très posé qui s’est avéré très marrant orinigaire de Nion (une ville de gens très rapide, “Nioooooon”). Etant au matin en ville nous avions prévu un repas des Dieux, à savoir une panoplie de mini pizzas et de quoi faire une tarte tatin! Quelle ne fût pas notre surprise de voir un four inutilisable sur place. Il aura fallut faire preuve de débrouillardise pour mener à bien notre menu en altitude avec le feu à bois d’intérieur.
Le lendemain, nous sommes remontés vers la dent de morcles où l’on s’est préparé un petit siège dans la neige pour profiter de la vue et attendre nos comparses de la veille. On a décidé de se séparé à la descente parce que Baptiste avait le calmant et Jojo et moi avions plutôt le grimpant. Nous avons donc sortit les crampons pour monter sur le “tête noire” et profiter d’une nouvelle descente avec son lot de chutes recambolesques de ma part.
De retour au chalet, Bapt et Jojo étaient des plus déterminés à faire le plus grand nettoyage de printemps que le chalet ait connu. C’était en effet ce que nous jugions comme un bon dédommagement pour payer la moitié du prix recommandé (le budget étudiant toussa toussa).
Lendemain retour chez Christophe et Judith qui nous acceuil tout aussi chaleureusement que la première fois. C’était encore une occasion pour Baptiste de préparer une tarte tatin pour ravir nos hôtes. Nous y avons découvert tous les rouages du monde de l’édition pour lequelle iels ont travaillé depuis longtemps.
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Snow :
On vient de quitter Joachim qui repart à Toulouse pour d’autres obligations. Avec Dorsan, on a envie de faire une activité un peu différente après une semaine de ski de rando, on veut s’essayer au Snow.
On trouve la station la moins cher du coin, juste au-dessus de Passy, à deux pas de chez Christophe et Judith. Ils nous accueillent encore chaleureusement pour une deuxième nuit. On passe à nouveau une excellente soirée en leur présence.
Le lendemain, direction la station de plaine Joux, on passe la journée en station à se prendre des gamelles (surtout moi baptiste). Bien sympathique de faire ça. Dorsan a rapidement un niveau impressionnant (il parait que c’est vraiment proche du longeboard). Bref on prend notre pied à la cool en station. Et en fin de journée on se sent même assez à l’aise pour déambuler sur l’ensemble du domaine, on a passé un bon moment !
Le soir, l’heure vient de se quitter et de retourner à ses occupations respectives. Ciao Ciao les copains et à bientôt