Expedition seul, en Kayak de mer autour de l’ile de Fynn. Il s’agit de 250 km a faire en 14-15 jours.

Et voila, après 1 mois de retard, je remet a jour le recit.
Il n’est pas bien grand, mais faire du kayak dans de la mer est assez physique comme activité, mais plutot plas comme changement de decors. 🙂

Merci à Cap expe pour le prêt du  Materiel.
Me voila donc en voiture. Je part a 22h du soir de Bruxelles, pour rejoindre le Danemark. J’essaie de faire un maximum de nuit pour avoir plus facile à rouler. Vers 4h du matin, je m’effondre dans mon lit soigneusement aménagée dans ma berlingo. Pile poile, la bonne longueur.. Je me réveille vers 8h, frais et excité. Il me reste un peu de route. Tu parles, j’arriverai tout pile pour le coucher du soleil, à  l’endroit ou je veux me lancer avec mon kayak. 🙂

Le soir, je rencontre deux couples francais a qui j’expose mes projets. L’un deux restera pour m’aider a me lancer le lendemain matin.
Le premier jour est plein de WAAAAW, c’est bon on y est. Je me lance sur l’eau. Petol a l’horizon. Je pagaie dans cette eaux noires, ou chaque gouttes qui retombe de la pagaie fait son petit bruit. Je glisse.
je dois contourné un petit bout de terre pour vraiment être dans la mere. Une fois ce bout de terre contourné, je file plein sud. Et j’avance plutôt bien. Le vent est monté d’un cran et il m’aide beaucoup.
Pendant les 3 premiers jours je parcourerai 30 km sans trop forcer. Merci le vent
Le 3e jour cassa un peu la moyenne. En effet, en fin de journée je tombe a l’eau. Je relève mon kayak, mais avecu un mat je n’ai jamais réussi a faire de l’eskimotage. C’est trop lourd. Du coup quand tu le remet droit tout l’eau rentre dedans. Heureusement, je ne suis pas loin des cotes. Je pagaie alors un kayak qui a bien 100kg en plus…
Je sors tout mes sacs et le vide. La tente  est trempée mais surtout, un sac que je croyais etanche, ne l’est pas a la tirette. Chargeur de téléphone, radio sont HS. Mon essuie et mes pull ont pris 3 kg chacun. Je trouve un camion de la guerre, abandonné pour dormir dedans. Pas super confo mais je m’amuse a me dire que c’est bien plus que de dormir dehors.
Je veux faire péter mon réchaud pour chauffer la cabine du camion et réchauffer tout les vêtements. Seulement voila, le toit du camion est envahit de puce/poux (comme chez les poules) et mon réchaud coule. SUPERRR!
Bref je m’endort content de la journée, en espérant que tout ce que j’ai mis dehors pour sécher, ne sera pas mouiller pendant la nuit.
Le lendemain, le vent a un peu changé de direction et tout est humide. Rien de mes vêtements, tente etc n’est sec.
Je remballe en changeant de stratégie de sac. Petit déjeuner au calme, mais le vent se lève et est contraire.
Le début de la journée passe assez bien mais après…..Mon dieu, un mega coup de mou m’attrape et la mer est agitée. Il pleut des cordes. Je découvre un camping, ou je peux me mettre et sécher mes affaires. Je demande un chargeur de telephone a des Allemands et je leur explique la situation.
Je repart le lendemain, en accusant un peu le coup, mais content. Jamais ma zone de confort n’a été  mise a l’épreuve. Heureusement, il fait chaud!
Je me relance. Et je decouvre des zones inhabités de l’ile. C’est magnifique. Il n’y a personne de chez personne. A moi les galets et fleurs du Danemarck. Ces deux jours la, ont été différents. De quoi pagayer, dans le calme, en se posant les bonnes questions pour la suite de ma vie. Je m’endors en 20 minutes sans manger le soir.
Les deux derniers jours ont été très different. Le premier, vent et marée contraires mais  sans excès. J’arrive quand meme a faire 20km dont 8 en pleine traversée de bras de mer. Cela veut dire que pour rejoindre la terre, vous avez 8 km mais également qu’il y en a 4-5 sur votre gauche et 50 à droite. Si quelque chose arrive a ce moment la, vous êtes mal. Sans voile, ce raisonnement serait différent, mais ce n’est pas mon cas   🙂
Le dernier jour, 25km de vent dans la tronche avec marré contraire., je n’arrive pas a avancer. J’ai mal partout. Je commence a tirer le kayak sur les galets.. Je fait une pause a un camping vers 16h. Ma sœur m’apprendra que pendant 3 jours les ventes et marées seront pareilles. Fait chier, il me reste juste 50km pour faire le tour. Je peux attendre, mais alors je rentre en retard pour le travail.
Je décide de laisser tout la et d’aller chercher ma voiture a pied et a en stop. Le lendemain, apres 25km à pied, des cloches de dingue et 25 km de stop. Je retrouve ma voiture avec un message d’un Danois qui s’inquetait pour ma voiture.
Je rentre presque d’une traite, en Belgique. Pres a ré attaquer la vie de maraicher.
Elle est belle cette planête.