C’est l’histoire d’un Belge qui initie un Grenoblois au ski de rando… dans les Pyrénnes ! Ça commence fort.
Avec Hugo on fait un M2 ensemble à Toulouse en sciences du climat, notre emploi du temps nous libérant enfin, on décide de partir trois jours en Haute-Ariège autour du refuge des Bésinnes.

Itinéraire accessible en TC : Trains depuis Toulouse voir train de nuit depuis Paris (Arrêt à l’Hospitalet près l’Andorre ou à Porté-Puymorens, direction Latour de Carol).

En bon habitant de Toulouse, la veille de notre départ en expé on file au Stade voir un dernier match contre Montpellier. Beau match avec un super dernier essai de Capuozzo dans les dernières minutes même si la victoire était déjà acquise.

Bref revenons au ski ! Départ matinal vers la gare de Matabiau pour plonger vers l’Ariège. Premier arrêt à Ax-les-thermes pour louer du matériel pour Hugo après moultes galères pour les skieurs sans voiture que nous sommes. Vrai challenge de réunir un pack DVA et un pack Ski mais réussi ! On part ensuite en stop vers le Col du Puymorens qui sera notre point de départ.

On commence par manipuler les DVA et (ré)apprendre à les utiliser et ensuite, on monte vers la Coume d’en Garcia pour rejoindre ensuite le Refuge des Bésinnes (tous nos itinéraires sont dispo sur Camptocamp).

Aucune description disponible.(arrivée Coume)

Une fois en haut de la Coume d’en Garcia, C’est parti pour la descente avec un peu de galère au début car la neige a été fortement déplacé par le vent en altitude et on doit donc déchausser de temps à autre au début pour ensuite trouver une poudreuse splendide et rejoindre le lac des Bésinnes où je retrouve la petite cabane dans laquelle nous avions fait une sieste avec Doudou pendant les vacances de Toussaint (alors complétement sans neige).

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Nous remontons enfin une centaine de mètre pour rejoindre le refuge où nous serons les seuls habitants pour deux nuits. Au programme : Une bonne fondue et du très bon Génépi ! Voilà une image avant le drame, j’ai renversé la fondue… Mais on l’a quand même mangé en bonne partie 😀 Miam

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Le lendemain on a prévu un tour où on doit soit monter vers la Coume d’en Garcia, soit la redescendre. L’ayant déjà descendu on décider de faire le tour dans le sens où il faut remonter à la Coume. Il y a énormément de vent et on hésite à faire demi-tour car nous prévoyons une marche d’arête ensuite (Tour du Puig Pedro) mais dès qu’on change de versant, le vent s’arrête comme on espérait ! On a toutefois réussi à se perdre et faire un tour assez différent de celui prévu et donc de redescendre quand même par la Coume d’en Garcia (le karma ahah) mais ce fut vachement sympa ! Nous sommes quand même montés au col prévu initialement pour avoir une vue sur le reste de la chaine de montagne et Didju, ça donne envie de venir la refaire, une magnifique pente à faire puis une belle traversée à flanc de coteau, waow (image du bas, vers la gauche). J’ai eu une petite frayeur pour mon matériel que je testais pour la première fois mais c’était simplement une fixe gelé !

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On a encore un peu d’énergie pour faire les pitres dans la neige en bas, au lac des Bésinnes et ensuite, nous remontons au refuge pour commencer le fameux festin du dernier soir où tu peux descendre toute la bouffe qu’il te reste ainsi que le génépi ! S’en suit une belle nuit avec le ventre bien rempli.

On repart enfin le dernier jour, à nouveau par la coume d’en Garcia car les autres chemins semblent galère pour redescendre en vallée. Arrivée à hauteur du col du puymorens, on trouve une trace qui à l’air de descendre jusqu’à l’Hospitalet et pourrait nous éviter du stop. Et puis tout d’un coup… la trace disparait et nous voilà paumé dans une grosse pente à 40° avec plein de sapin ! Après quelques galères, nous arrivons finalement à la route mais pas à l’Hospitalet (karma te revoilà) et partons en stop vers Ax-les-thermes pour rendre le matos et prendre le train vers Toulouse où un merveilleux rapport de simulation numérique ne demande qu’à être fait…