Avec Florian et Felix on a décidé de gravir l’aiguille de purtscheller. Pour Felix et moi (Antoine) c’est notre toute première course d’alpi. Faire cette ascension à 3, dans une forme d’insouciance et de naïveté était certainement la plus belle façon de découvrir l’appel de la montagne.
Après avoir passé une semaine à ma maison de vacance dans le Jura avec Antoine et Féfé nous sommes partis en train pour Vallorcine et son camping du Buet où nous avons envahi un coin de la prairie pour y faire nôtre camp de base.
Nous avons rayonné en étoile autour du camping pour aller grimper, faire de l’alpinisme et dévaliser les boulangeries de Cham et les magasins d’Argentière.
Après quelque voies en un temps record aux rochers école du “Saix” à Vallorcine et des grandes voies sur le mont Oreb dans le vallon de Bérard, j’ai proposé à Antoine et Félix d’aller faire l’assension de l’Aiguille de Purtsheller.
Nous sommes montés bivouaquer juste au dessus du refuge Albert 1er, une fois le bivouac installé nous sommes dessendus faire les mariolles dans les crevasses du glacier du tour. Félix et Antoine ont chaussés les crampons pour la première fois. Après quelques crapahutages sur les pans des crevasses, quelques techniques de marche en crampons et le pantalon de Félix déchiré (Antoine en sueur car c’était son pantalon preté à Féfé), nous sommes allés manger un bon petit repas au bivouac sans oublier d’aller squatter es toilettes du refuge en passant.
Antoine et Félix se sont bien foutus de moi car apparement je prends une voix de guide quand je leurs explique comment cramponner… N’importe quoi. En tout cas ce soir là le ciel avait décidé de nous en mettre pleins les yeux, tellement qu’Antoine ne savait plus ou donner de la tête entre un magnifique cliché de la lune se levant derière le Chardonnet ou la masse rectangulaire du refuge devant les Aiguilles Rouges et le Buet ou encore Félix et moi qui faisions de pauses de beaux gosses devant le glacier endormi. En tout cas nous n’avons pas fermé l’oeil tout de suite cette nuit là, nous étions trop occupés à compter les étoiles et admirer les trainées des étoiles filantes, certaines clignottaient en rouge et vert, incroyable.
Le lendemain matin, réveil à 3h30. Les premières cordées parties à l’assaut de l’arrête Forbes sur le Chardonnet étaient déjà bien loins sur le glacier du Tour, on pouvait observer les petits points lumineux de leur lampes bouger dans le clair obscur. Le fait d’avoir la possibilité de faire l’arrête Forbes à la fin Août prouve que 2021 était une très bonne année pour l’alpinisme.
Après un petit déjeuner nous étions déjà partis. En route pour la Purtscheller. Après quelques erreurs d’itinéraire de ma part et un petit check sur fatmap nous avons trouvé le début de la voie dans le brouillard. Les premiers pas sur le rocher n’étaient tout de même pas aisés en cette saisons du à la fonte de la neige sur le glacier de Trient, une petite rimaye à passer et un pas de bloc sableux, et le tour est joué (pas de jeux de mots…).
C’était nôtre première vraie voie d’escalade en terrain d’aventure, c’est à dire lorsque l’on place nos coinceurs (encrages dans la paroi) nous même. J’ai commencé la première longueure assez aérienne, à mi hauteur je me suis quand-même demandé qu’est-ce que je foutais là. Mais c’était trop génial, surement pour cela que je ne me suis pas posé de questions plus longtemps. Après m’avoir rejoint aux relais Félix à tiré la deuxième longueure en traversée. C’est passé mais je pense pas que tout le mode prend ce chemin là, heureusement que des aspirants guides ont pu aider Antoine et moi dans une petite dé-escalade… on à pas tous le niveau de Félix, alias la bête. Après cette longueur suivait une autre beaucoup plus jolie, à choisir avec un début sur une arrête ou alors dans une cheminée, la fin se finissait en opposition à l’intérieur de cette cheminée, avec une belle chatière pour sortir. Antoine à poursuivi en tête avec deux longueurs assez aériennes jusqu’au sommet.
Après une belle descente en vitesse nous nous sommes dépéchés de redescendre pour aller déposer le matériel de location avant que le magasin ne ferme à Argentières.
Cette course en alpinisme m’a permis de comforter mon envie de montagne et de devenir guide plus tard. j’adore enseingner ma passion et fairfe découvrir l’alpinisme à des gens.
Sur le point amitiés c’était juste génial de faire ça avec Antoine et Félix. Big potes depuis assez longtemps, on fonctionne très bien ensemble et on se marre plus que ce n’est permis.