A la fin de ce mois d’aout, 2 semaines de vacances se profilent.
Avec un trekking/via ferrata dans Dolomites en entrée, quelques jours d’alpinisme en Suisse comme plat, et un mariage à Toulon en dessert, cette aventure s’annonce de nouveau grandiose!
Stay Tuned!

A la fin de ce mois d’aout 2022, 2 semaines de vacances se profilent.
Avec un trekking/via ferrata dans Dolomites en entrée, quelques jours d’alpinisme en Suisse comme plat, et un mariage à Toulon en dessert, cette aventure s’annonce de nouveau grandiose!

Mieux vaut tard que jamais, vous retrouverez ci-dessous le récit du périple:

Dolomites

Cette première partie du voyage, je la fais avec Pierre et Louis, 2 amis et collègues qui partagent le goût de l’aventure en montagne.

Attention aux lecteurs intéressés: Dû à son histoire complexe, les localités ont (presque) toutes un nom italien, ainsi qu’un nom allemand. Et ils ne se ressemblent pas souvent. Dans la suite du récit je ne vais que mentionner le nom italiens

Jour 0: BXL -> Moso

Départ 5h, bonne route, arrivée en fin de journée à Moso, d’où l’on partira le lendemain. Trouver un endroit ou planter la tente n’est pas bien dur, les petites plaines herbeuses isolées ne manquent pas par ici.

Jour 1: Moso -> Rifugio Locatelli

Après une excellente première nuit, nous partons tout excités sur le chemin des Tre Cime de Lavaredo. Ce sentier est bien rempli par les touristes qui font la balade à la journée, ou dorment au refuge. C’est l’occasion de tester mes articulations qui me faisaient souffrir que je n’ai plus mises à l’épreuve depuis trop longtemps.

Le chemin est évident, et on arrive vers 16h30 à notre objectif de la soirée.

Sous les conseils avisés de Sofia, employée du Rifugio Locatelli, nous partons faire la via ferrata des ´Torre di Toblin’. C’est une excellente mise en jambe aérienne pour les autres voies qui nous attendront les jours suivants. Au sommet, nous sommes récompensés par une magnifique vue sur les alentours et sur les Tre Cime, sommets emblématiques des Dolomites.

Toujours sur les conseils de Sofia, nous installons notre tente près d’un lac au nord-est du refuge. Elle nous propose également de nous accompagner le lendemain pour faire le sommet du Monte Paterno, accessible via une longue via ferrata bien variée. Cependant, pour en profiter vraiment, il faut se lever tôt.

Jour 2: Rifugio Locatelli -> Lago di Cengia

Le réveil sonne vers 5h30, on part faire la magnifique via ferrata du Monte Paterno.

La particularité de cette via ferrata est qu’une grande partie se passe en souterrain, dans les tunnels creusés par les soldats italiens avant la première guerre mondiale. On ne peut s’empêcher de se mettre à leur place, et de s’imaginer ce que ça devait être de se battre dans un terrain si reculé et vertigineux.

On a bien fait de se lever tôt! On a le sommet pour nous tout seuls!

L’après-midi, nous partons faire le tour des Tre Cime de lavaredo ( ! beaucoup de monde)

Nous continuons en directions du Lago du Cengia pour y planter notre tente devant une vue à couper le souffle (attention, cet endroit est bien exposé au vent, peu d’accès à l’eau, sauf au refuge à 30 min de marche, mais payante cette année à cause de la sécheresse)

 

Jour 3: Lago du Cengia – Laghetto Popera

Réveil un peu plus tranquille. Une grosse journée nous attend. D’abord, nous rejoignons le pied du ‘Croda dei Toni’ et le longeons sous sa face nord intimidante.

Nous nous arrêtons au Rifuggio Carduci pour une courte pause. La via ferrata qui longe le monte giralba n’étant plus en bon état, on nous conseille de passer par la via ferrata qui passe par le nord et termine sur le col au sud du ‘Croda Rossa di Sesto’. C’est une très belle via ferrata mais attention à la dernière descente. Le chemin de la via ferrata s’est effondré, et les câbles sont donc accrochés très/trop haut le long de la falaise. Ce qui est rassurant, c’est qu’en cas de chute, on se fera arrêter par les fils barbelés tout rouillés en contrebas. :O

On plante la tente juste à côté du Laghetto Popera (! De l’eau potable est disponible au refuge Antonio Berti en contrebas).

Jour 4: Laghetto Popera – Moso

Dernier jour de trekking. Nous passons d’abord le col ‘Forcella Popera’ pour ensuite rejoindre le chemin qui nous ramènera à Moso, à la voiture.

Dans la descente du col, il est possible d’aller visiter d’anciens bunkers, creusés dans la roche, il y a plus de 100 ans. Il faut un peu chercher l’entrée, mais il on peut réellement passer 1h à aller découvrir tous les couloirs obscurs.

C’est terrible d’imaginer que des gens pourraient devoir se battre dans ce genre d’endroit.

Le chemin évident nous ramène ensuite jusqu’à la voiture. Fin du trekking. Nous profitons de l’après -midi pour aller se détendre (et se laver) dans les thermes du village. 40€ par personne, mais ca en valait 100% la peine. Rien de tel après tant d’efforts!

 

Jour 5 – Escalade aux Cinque Torre

Pour notre dernier jour, nous décidons de nous lancer dans la découverte du secteur des cinque Torre, bien connu pour ses belles voies d’escalade sportive.

Une belle voie de 3 longueurs nous attire, et nous mène vers le sommet d’une de ces tours. Au loin, des nuages se forment et le tonnerre commence à rouler dans les vallées. Un rappel d’une quarantaine de mètres nous ramène bien au sec à la voiture. Quelle belle expérience de pouvoir initier 2 bons amis à la grande voie.

Et c’est comme ceci que se termine la première partie de mon épopée. Merci à Pierre et Louis, ça s’avère être le début de l’histoire d’une belle cordée!

2 jours de stop m’attendent ensuite pour couvrir les 450 km qui me séparent de la Suisse, pour la deuxième partie de l’épopée. Je retrouve un sentiment de liberté si propre à ce moyen de transport, que je n’avais plus eu depuis longtemps! J’en profite pour planter ma tente dans les hauteurs de Bellagio.

Alpinisme en Valais

jour 1-3: Aiguilles Rouges d’Arolla

Arrivé en Suisse, Dorsan nous accueille avec son hospitalité toute naturelle à sa colocation de Vex. 

Il nous offre non seulement le logement et le repas, mais nous invite également à participer au bal du village pour danser avec les locaux. Tout est aligné pour vivre le plus bel accueil valaisan (à l’exception de ce chien un peu trop entreprenant, qui me laissera des traces de dents dans ma cuisse). Enfin, Dorsan nous suggère également 2 excellentes idées de sorties alpines autour des Aiguilles Rouges d’Arolla.

Une grande voie sportive cotée 6c, et la course d’arête qui traverse les Aiguilles Rouges d’Arolla de part en part. Cette course d’arête est une grande première pour moi, et ce n’est pas n’importe laquelle. Merci à Alexis d’avoir mené toutes les longueurs de ma cordée avec brio! Ce ne sera sûrement pas la dernière!

Pour ne pas répéter dans les détails, je redirige le lecteur vers les 2 récits camp2camp de notre ami Dorsan, toujours très complets.

  • C2C: Escalade: Les Chemins de Pierre: https://www.camptocamp.org/outings/1462516/fr/aiguilles-rouges-d-arolla-face-e-du-sommet-s-les-chemins-de-pierre
  • C2C: Aiguilles Rouge D’Arolla: https://www.camptocamp.org/outings/1462713/fr/aiguilles-rouges-d-arolla-traversee-n-s

Jour 5-6: Petites sorties plus sporadiques

De retour de cette grande sortie, nous nous permettons de souffler un peu, avec quand même une grande voie facile en guise de décrassage. L’idée est de bien reprendre des forces pour aller découvrir une nouvelle course d’arête le lendemain avec Alexis (Dorsan devant faire acte de présence au labo) : la ´Germanrippe’. M’endormant encore fort endolori par les aventures de la veille, je crains pour le lendemain. Au réveil, mes doutes se confirment, et les plans doivent changer. Après une matinée de repos, nous décidons d’aller découvrir un secteur près d’Anzère, afin de clôturer ce périple en beauté.

Après un bon repas et une dernière nuit chez Dorsan, mon périple alpin se clôture, et je me dirige en train vers Toulon, pour célébrer le mariage de 2 amis, le 2 septembre. Quelle belle date, me dis-je, et je ne peux m’empêcher de me projeter déjà un an plus tard…