Une équipe assez hétéroclite mais les envies sont communes. De la cascade de glace ou du ski de randonnée, pourvu que cela puisse nous offrir des sensations de liberté et des vues imprenables.
Avec la chance de pouvoir rayonner à partir d’un Chalet à Evolène dans le Valais suisse, nous voilà donc parti pour une expé sédentaire ?!!

4Après une halte nocturne sur la route chez un des membres de la diraspora Janssens, nous arrivons de grand matin à Villa(z), une charmant village niché au fond du val d’hérens, au pied de la dent blanche. Après avoir déneigé le châlet tout endormi par l’hiver, nous partons faire un test avec les arva en raquette pour nous rendre compte après des recherches infructueuses que celui-ci est éteint…. Ca commence bien !

Nous partons le lendemain pour le pas de chèvre, une course en bordure de piste, idéale pour le brouillard qui nous empêche de voir quoi que ce soit et qui plongera Fab dans une micro-avalanche qui nous rappelle que la prudence est de mise.

Le jour suivant, nous ferons une très belle course facile grâce à un temps clément jusque la cabane des aiguilles rouges, qui nous permettra de profiter d’une belle neige avec des magnifiques vues sur le val d’Hérens (https://www.camptocamp.org/routes/420685/fr/cabane-des-aiguilles-rouges-depuis-la-gouille).

23Les prévisions météo nous annoncent du grabuge pour le lendemain et nous partons donc en direction de la cascade de l’usine électrique qui se révelera bien pus sauvage que son nom ne pourrait le laisser paraitre. Au menu, chamois et grosse désilusion par rapport à notre niveau… Une aide de grimpeurs français et nous finirons quand même par faire les deux longueurs de la voie, la première très verticale menée avec brio par mathias, suivi d’une deuxième plus longue mais qui a le mérite de nous réchauffer un peu par ces -20°C (https://www.camptocamp.org/routes/56349/fr/cascades-de-glace-d-arolla-cascade-de-l-usine-electrique).

Le lendemain, tristesse, le temps est à la pluie et nous sommes obligé de skier malgré nous sur l’incroyable site de La Forclaz, qui présente deux tire fesses. Qu’à cela ne tienne, la neige est juste bien pour parfaire notre style aérien !

Après ce jour de pause, nous ferons une dernière course en pente douce en direction de la palanche de la cretta, obligé par les risques d’avalanches dû aux précipitations de la veille. Les hélicoptères nous accompagneront sur toutes la course et bombarderons la montagne à une cadence proche de celle de nos pas. Nous aurons droit sur la descente à une croûte digne de la crème brûlée de la grand-mère de Claire qui nous fera expérimenter les conversions en descente et nous plonger dans le quotidien des brises glaces. (https://www.camptocamp.org/routes/45617/fr/palanche-de-la-cretta-versant-se).

Après cette petite semaine dans cet éden, on a juste envie de repartir et ça aide tout le monde à prendre du recul sur son quotidien, mission accomplie donc !