Après une bonne semaine et quelques croix à Céüse, on à quitté la falaise direction la vraie montagne, Ailefroide (avec un petit arrêt obligatoire à Briançon pour la coupe du monde évidemment).
L’objectif de la semaine, se remettre en jambe dans quelques grandes voies dans la vallée, découvrir des secteurs de couene, faire du bloc, et une première longue grande voie.

Après avoir attendu l’été pour grimper et être à la montagne, on y était, enfin. Nous avons cocher la case grimper à Céüse avant d’aller à Ailefroide.

Grande voie de "chauffe" au dessus du camping

 

Nous n’avions pas d’objectifs très précis autre que grimper et profiter de la montagne, en gros ce qu’on ne sais pas faire dans notre plat pays (Freyr c’est sympas mais ça ne vaux pas les Alpes). On a commencé par une grande voie pour se remettre en jambe et apprendre à grimper ensemble. Nous avons l’habitude de faire de la couenne ensemble mais n’avions jamais fait de grandes voies à deux. Notre cordée fonctionnait plutôt bien, même si sur cette grande voie de 6? longueurs on à mis environ 7h… Bon on avait le temps, alors on l’a pris.

 

 

Nous avions envie de trouver une grande voie un peu plus longue et en se promenant sur camp to camp on est tomber sur l’aiguille de Sialouse par la voie ventre à terre qui est bien équipée, 400metres, 11 longueurs en max 6a. L’approche se fait depuis le refuge du Selé et passe sur le glacier du coup de sabre (recouvert de pierre) avant de traverser un névé pour arrivé au pied de la voie. De ce qu’on a lu les crampons n’étaient pas toujours utile selon les saisons, mais par précautions on a vérifié au bureau des guides et “pas besoin de crampons, juste des battons c’est bien”. 

La météo n’était pas très certaine les jours suivant, en attendant nous en avons profiter pour faire du bloc et des magnifiques voies en dalles (le granite ça adhère comme jamais) avec nos voisins du camping.

Nous sommes donc partit quelques jours plus tard du camping pour pouvoir bivouaquer près de l’ancien refuge du Selé, un peu plus haut et plus proche de notre objectif du lendemain. C’était mon premier vrai bivouac et même si c’était pas le nuit la plus reposante de ma vie c’était incroyable!

Le lendemain réveil à 6h30, petit porridge et c’est partit. On à mis environ 1h45 jusqu’au névé, on avait un peu des doutes sur si ça passerait sans crampons. Durant la montée on c’était fait dépassé par plusieurs cordées bien mieux équipée que nous… Le début de ce fameux névé était plat, félix dans ses chaussures d’alpi avancait sans trop de soucis, mais je n’avais que des simple bottine de marche et je commençais à me dire que ça serait un peu compliqué. On a pu rejoindre un pierrier pour commencé à monter mais arriver en haut de celui ci, on ne le sentait pas. La neige était dure, et si on glissait les battons ne suffiraient pas à nous arrèter. Après avoir longuement hésité, on a fait demi tour, arrivé au pied de la voie ne suffisait pas, il fallait encore qu’on puisse redescendre après avoir grimper. En descendant, on a croiser une cordée qui nous à demandé pourquoi nous descendions, eux non plus n’avaient pas pris de crampons mais avaient des piolets, ils ont proposé de taillé des marches pour nous. On à préféré ne pas prendre le risque, de nouveau, il fallait redescendre après et ce ne serait pas plus simple. On à fini par tiré un rappel car Félix commençait à avoir du mal à faire des marches et moi je n’y arrivait pas avec mes bottine plus souple.

On était frustré, on avait fait ce qui fallait pour être sur des conditions en attendant un créneau météo et en se renseignant au bureau des guides mais on avait été mal informé. Soit la guide qui nous à répondu à l’habitude de prendre des risques, soit elle fait l’approche à 15h quand la neige est moin dure, dans tout les cas, on à estimé que le risque n’en vallait pas la peine. On reviendra, avec des crampons.