Découverte du ski de randonnée en Haute Savoie: départ des Prodains et ascension de l’Arrare juste sous le point culminant du Haut Chablais déjà gravi maintes fois l’été, mais jamais l’hiver !
Sortie vers Chavanette en raquette (ça rime;-)) et boucle autour de la pointe de Vorlaz via le Pas de Cuboré et la cascade des Brochaux (j’imagine bien gelée en hiver…cascade de glace?).
Car cette année, les vacances d’hiver inhabituelles ont été l’occasion de découvrir la pratique du ski de randonnée. Quel bonheur de parcourir la montagne enneigée librement, dans le silence et la sérénité des sommets du Haut Chablais.
Nous avons l’habitude de parcourir ces vallées, cols et sommets en famille durant l’été. Cette fois, c’est avec les skis aux pieds que nous sommes partis avant l’aurore pour gravir les pentes qui mènent aux Hauts-Forts, puis après une courte descente, entamer la remontée du cirque de Chavanette jusqu’au col du même nom, à la frontière Franco-Suisse.
Le temps était couvert, la température relativement basse et le vent bien présent. La couche de neige est suffisante et en partie damée sur les pistes qui auraient du être ouvertes en cette saison. Mais pour notre bonheur, la montagne s’ouvrait à nous, seuls dans ce décor grandiose.
En effet une fois arrivé au « Pas de Chavanette », après avoir avalé quelques ressources bien énergétiques, le ciel s’est dégagé et les montagnes environnantes se sont dévoilées sous nos yeux : les Hauts forts, dont nous avons commencé par gravir les pentes Nord, puis la pointe de Vorlaz qui nous surplombe et enfin magnifiquement enneigées, les dents du midi, point culminant du massif, avec leurs multiples pointes érigées fièrement dans le soleil du matin. Nous apercevons aussi au loin les sommets autour des Diableret et plus proche le ont Ruan et la Tour Salière.
Dans le fond de la vallée nous apercevons Avoriaz et ses bâtiments sombres tous recouverts de bois qui se découpent sur le fond blanc immaculé de la jolie vallée que nous venons de remonter.
Il est temps d’enlever les peaux et d’entamer la redescente sur une neige durcie et assez technique à gérer, mais le temps qui se recouvre rend difficile la perception du relief et c’est assez laborieusement que nous arrivons jusqu’à mi-pente ou nous devons démarrer un schuss qui permet de dépasser un tronçon relativement long et plat avant la pente finale et le retour à Avoriaz.
Belle expérience, qui donne envie de remettre le couvert pour de plus grandes distances, et qui sait, la possibilité de bivouac dans un des abris qui parsèment les environs.
A l’année prochaine !