Nous partons 2,3,4 jours (c’est pas hyper hyper bien organisé) marcher dans la forêt de Fontainebleau en suivant l’itinéraire de notre guide local.

Pour cette première expédition ensemble, nous avons décidé de partir un peu (voir beaucoup) à l’improviste dans la forêt de Fontainebleau, près de Paris.

Départ et première journée

Nous prenons le train depuis Paris en direction de Fontainebleau et nous descendons du train en plein milieu de la forêt, PAS DU TOUT dans une gare, juste dans la forêt. Par après (4 mois plus tard) nous avons appris qu’il s’agissait d’un arrêt fantôme, plus d’infos ici .

Histoire de bien commencer, nous partons du mauvais coté de la voie ferrée, car bien évidemment cet arrêt fantôme n’a aucune indication. Nous marchons une petite heure dans la mauvaise direction. Malgré tout, nous pouvons prendre cette magnifique photo de notre petit groupe de 8, sur le premier caillou que nous trouvons.

Le reste de la journée, on marche. Et on fait des pauses. Beaucoup de pauses.

Premier soir

Notre premier soir en camping sauvage se déroule sans problème, nous trouvons un petit coin de paradis, un petit espace entre plusieurs immenses cailloux. Cet endroit est tellement bien que d’autres promeneurs arrivent plus tard dans la soirée pour planter leur tente à coté de nous. On les remarque assez vite grâce à leur immense lampe torche qu’ils pointent vers le ciel.

Ce soir-là Simon et Clément ont aussi l’extrêmement bonne idée de dormir en hamac, alors qu’il fait bien froid dehors. Ils s’emballent dans des couches et des couches de vêtements, mettent plusieures vestes, pulls, chaussettes, bonnets, matelas et se préparent à passer une nuit de folie en hamac (chacun dans leur hamac respectif) ce qui arrange bien Jonathan et Roman, qui ont donc une tente de 3 personnes pour deux au lieu de s’entasser à 4 dedans.

Premier avril et deuxième journée

Clément et Simon se réveillent congelés mais (mal)heureusement ils sont toujours en vie et ils ne cessent de nous conter les bienfaits de cette nuitée en hamac. Cela inspirera d’ailleurs notre expé suivante, en hamac, détaillée ici .

Lors de cette deuxième journée nous trouvons un magnifique pont avec une pièce abandonnée, nous risquons de nous empoisonner avec une eau d’un cimetière dont la provenance ne nous semble pas tout à fait potable, et nous allons dans le fameux désert de Fontainebleau pour exercer nos talents de slackline.

Deuxième soir

Après avoir trouvé un bon petit endroit, hélas pas aussi bien que le premier, nous plantons la tente dans les bois. Notre repas du soir est tiède mais bon (car manquons cruellement de compétences et d’intelligence que pour pouvoir utiliser correctement un réchaud à essence) et nous avons aussi raté la sauce déshydratée héritée de Dom.

Il s’ensuit une partie endiablée de loups-garou dans la tente. Cette nuit-là, Simon et Clément ne dorment plus dehors (surprenant ?). Leur dernière once de volonté pour passer une nuit en hamac disparaît lorsqu’ils doivent quitter la chaleur de la tente pour affronter le froid et l’humidité extérieure.

Dernier jour

Il ne s’est rien passé de palpitant, nous faisons chemin en direction de la gare de Fontainebleau (la vraie, pas l’arrêt fantôme). Simon nous a quittés dès que nous sommes rentrés à Paris, pour rejoindre les siens tandis que le reste du groupe a encore squatté une journée de plus chez Luna avant de repartir le lendemain matin en bus.

rien à rajouter

Clément et Simon dans leur hamacs, prêt à affronter la nuit

je suis une légende