Le Montgó en solo le 10 septembre 2008

MontgóPendant les vacances de septembre 2008, je passais des vacances au bord de la plage avec des amis, à Javéa (en Espagne). Depuis la villa, nous avions une superbe vue sur le Montgó, petite montagne de la région culminant à 753m. Dés le premier jour, j’ai su que je voulais l’escalader. Ne pouvant rater une occasion pareille, et les autres étant soit peu motivés, soit sans chaussures adéquates, je m’y suis lancé en solo lors d’un après-midi ensoleillé. J’avais à vrai dire des chaussures pas du tout adaptées non plus, et elles en ont pris un sacré coup.

Sommet du MontgóAu pied du Montgó à 17h, et au sommet 1h15 plus tard le long d’un sentier caillouteux, fort désagréable avec des chaussures pareilles, mais bien balisé, j’avais un goût de trop peu, et j’ai dés lors décidé de continuer sur l’arête en me fixant l’objectif d’arriver à la croix que je distinguais deux sommets plus loin, pour profiter un maximum de cette mini-expé. Du sommet, on a une superbe vue sur l’arête du Montgó, sur Javéa, Dénia et leurs alentours, et on est bien placés pour remarquer que la grande majorité des maisons au pied du Montgó sont accompagnées de piscines. La légère brume à l’horizon m’a cependant empêché de distinguer Ibiza à 30km de là.

Crète du MontgóNe sachant la direction exacte du sentier, je m’en suis vite écarté pour couper à travers tout en direction de la croix, au grand dam de mes chaussures dont il ne restait déjà plus grand chose en y arrivant à 18h50. Satisfait du chemin parcouru, j’ai décidé de faire demi tour alors que le brouillard se levait. De retour au sommet du Montgó cette fois ci totalement dans le brouillard vers 19h20, j’ai estimé qu’il me faudrait 45 minutes pour la descente et ai dés lors envoyé un sms Coucher de soleilà la mère de mon ami qui faisait du shopping pendant ce temps là, pour qu’elle vienne me chercher au pied à 20h. La descente fut en fait beaucoup plus longue que prévue, surtout vu l’état de mes chaussures, je suis arrivé à 20h20 à la voiture et la mère de mon ami s’imaginait déjà toutes sortes de choses abominables.

Bref, une minuscule expédition fort agréable au milieu de vacances pas du tout dans l’esprit CapExpé.