Quatre amis se sont mis en tête de descendre la fameuse rivière la plus sauvage de France : l’Allier ! Néophytes du packraft ceci-dit, nous allons nous concentrer sur les troncons les plus abordables, soit de Prades à Brioude.
La première partie de notre voyage se déroula au Morvan.
Après nous avoir rencontré à Quarré les Tombes, nous fumes nous installer pour deux nuits dans une zone de pêche composée de deux lacs. Les matinées étaient froides et la brume couvrait la surface de l’eau les matins.
Après la première nuit on parti avec tout le matériel descendre le chalaux. Cette rivière est très convoité par des groupes de rafting, de kayak. Pendant une certaine période de l’année, un barage se trouvant sur la partie haute de la riviève ouvre ses portes pour augmenter le flux d’eau et ainsi rendre possible les descentes des aventuriers. C’était la première fois que certains de nous utilisions des packcraft, on tomba presque tous à l’eau au moins une fois.
Cette descente présente quelques zones de rapide de niveau 3 et 4. Le fort courant fait qu’il faut être à l’aise techniquement pour ne pas se cogner contre roches et arbres.
Lors de la présence de rapides qui présentaient des difficultées, on descendais de nos packcraft pour les inspectionner et choisir le bon chemin pour ne pas finir à l’eau.
On distingue deux passages compliqués:
-un premier rapide de classe 3 qui se trouve proche d’un pont (je ne sais pas le nom) qui est en tournant. Là, il faut realiser quelques efforts avec la pagée pour ne pas tomber qui foncer droit dans le mur de pierre du tournant. On conseille (dans le cas où le groupe est nombreux) qu’une personne soit à l’extérieur avec une ligne de vie en cas de difficultées. On a du utiliser cette ligne de vie pour “sauver” un de nos compagnons qui heroiquement, après avoir tombé à l’eau, avait réaliser une gymnastique digne de Nadia Comăneci pour récupérer la pagée qui était tombée à l’eau.
-le deuxième rapide qu’on n’a pas réalisé (on est descendu des packraft et nous l’avons contourné) est de classe 4 à 5 et comme la difficulté l’indique, doit être réaliser avec précaution.
La suite de la descente fut tranquile, sans difficultées, dans un paysage assez vierge avec la présence de une ou deux maisons.
On finit la descence près d’un pont où une esplanade est amménagée pour les embarcations comme les notres.
En général la descente est très agréable, très recommendé pour une première expérience vu qu’on est vite confrontés à des difficultées.