Comme chaque année, nous partons avec notre petite bande de copains dans les alpes profiter des joies de la montagne et de toutes les activités qu’elle nous offre
Jour 1: Cormet de Roselend
Une belle journée de vélo pour commencer la semaine avec au menu le fameux Cormet de Roselend.
Ce fameux col que le tour de France empruntera (dans l’autre sens) peu de temps après nous est un incontournable des Alpes.
Si ses 19,4km à 5,8% de moyenne peuvent faire peur à certains, un replat salvateur au milieu permet de mieux digérer cette ascension interminable.

Une fois arrivé à 1968m d’altitude au sommet, c’est la longue et rapide descente jusque Bourg St Maurice qui nous attends pour y faire une pause bien méritée dans un café.
Jour 2: grimpette et répétition des manips de corde
L’ami Victor qui a emménagé à Sallanches nous rejoins pour passer la journée avec nous. On part grimper au spot de Notre Dames du pré.

Je vous le conseille fortement, il y a énormément de voies équipées et dans tous les niveaux.
Jour 3: La rosière
Encore une belle journée de vélo qui nous attends. Au programme, la côte de la Rosière (alternative au col du petit St Bernard) et sa fameuse route rose.

On y croise des cyclistes pro se préparant pour le tour de France femmes et notamment Elise Chabbey avec qui on a l’occasion d’échanger quelques mots avant de la voire s’envoler (trop forte). Elle remportera quelques semaines plus tard le maillot à pois de meilleure grimpeuse du tour.
Margaux et Noa décident de se tester et de faire la montée à bloc. ça ne rigole pas, le rythme est soutenu jusqu’en haut !
Jour 4: Pointe de Cerdosse
Grosse journée en perspective. On commence par une course d’arrête plutôt facile pour se mettre en jambes. Il s’agit de la pointe de Cerdosse par l’arrête NW.
A conseiller pour s’initier aux courses d’arrête. Bien équipée, progression aisée et très beau paysage.
Une fois de retour à la voiture, on met le cap vers Chamagny le Haut pour monter jusqu’au refuge.
Lorsqu’on y arrive, il y a un problème d’élec. Les panneaux solaires sont en pannes et c’est donc à la frontale que la soirée s’annonce.
Etant 3 ingénieurs dans l’équipe, on propose notre aide pour jeter un coup d’œil à l’installation. On arrive à relancer et sommes accueillis en héros dans la salle à manger mais la lumière ne tiendra pas plus de 5min. Le problème vient d’une batterie défectueuse. Il faudra attendre la venue d’un opérateur pour la changer.
Après avoir mangé une délicieuse croziflette, on répète nos manips de mouflage pour la course de demain.
Jour 5: Dôme de Bellecôte
Course glacière oblige, le réveil est (très) matinal. A 4h30 on décolle du refuge pour entamer la marche d’approche. Tout se passe bien, on arrive au pied du glacier au lever du soleil.
Les conditions sont idéales, il a neigé deux jours plus tôt et il y a eu du regel cette nuit. Le glacier est tout lisse et on ne voit pas l’ombre d’une crevasse.
On s’encorde à 5, on enfile nos crampons et c’est parti.

L’ambiance est incroyable sur ce magnifique glacier. La lumière du lever du jour rend tout cela magique. La difficulté peu élevée de cette course et notre bon timing à l’approche nous permet de profiter à fond de ce décor sans devoir courir contre la montre.
Après tout c’est ça que je viens chercher en montagne, pas tellement la difficulté d’une course challengeante, mais l’ambiance apaisante d’être seul avec ses compagnons de cordée et de vivre un moment ensemble hors du temps.
A 6h50 on arrive au dôme qui culmine à 3381m. Le couloir menant au sommet n’étant pas praticable, on entamera directement notre descente après la traditionnelle photo de groupe depuis le dôme, surplombant la vallée et laissant découvrir tous les autres somment alentours.

La descente se passe bien, petit arrêt pique-nique au refuge puis on se laisse glisser jusqu’au parking.
Jour 6: Côte de la Plagne et (petite) grande voie
On s'(attaque à nouveau à un morceau du tour en allant faire la côte de la Plagne qui servira d’arrivée à l’étape reine de ce tour de France 2025. Une belle montée bien régulière mais la station en haut est un peu vide. On ne s’y attarde pas trop avant de rentrer.
Une fois de retour au chalet à Vallandry, on retrouve Nathan qui avait préféré se reposer et ne pas rouler avec nous. Je l’accompagne en fin de journée sur une voie en plusieurs longueurs (arrête des amis) non loin du chalet.

Jour 7: Roc des vents
Pour cette dernière journée de nos vacances ensemble, on était un peu cassés des jours précédents. Hors de question de se lever à l’aube pour une course d’alpi exigeante. On part alors sur une via ferrata en haut du Cormet de Roselend que nous avions dompté à vélo en début de semaine.
La via du Roc des vents offre une vue imprenable sur le lac en contre bas. La course est très chouette à faire malgré les bouchons créés par la forte fréquentation.

C’est là dessus que se clôture notre semaine alpine. Epuisés mais la tête pleine de bons souvenirs et encore un peu plus d’expérience en autonomie en alpinisme.
