Pendant la semaine blanche, comment mieux optimiser son temps que de partir 11 jours skier a Thônes?

Pendant la semaine blanche, comment mieux optimiser son temps que de partir 11 jours skier a Thônes?

 

On se rejoint à Annecy, Félix vient de terminer ses examens, et Maëlle a profité d’une courte session pour aller raquetter dans la Jura.

Après une journée à skier en station pour se remettre en jambe, nous étions prêts à ce que Florian nous fasse découvrir (re-découvrir pour Félix) le ski de rando.
Nous sommes alors partis pour une petite journée sur le Mont Lachat de Thônes, juste au dessus de chez Florian. Objectif être rentrés vers 16h pour que Florian fasse ses devoirs, il le fait en trail en 1h30, ça devrait le faire nous a-t-il dit.
Après 10min de marche et un test DVA, on pouvait chausser et observer Maëlle galérer dans ses premières conversions. On a commencé à monter dans les bois en essayant de s’inspirer des techniques de chamois de Flo.
Vers 13h30, pause midi à la Marre, la météo était parfaite et la vue magnifique, après une barre de chocolat, on était repartis. Les peaux de Félix commençaient petit à petit à se décoller alors qu’on arrivait dans un passage un peu critique où Florian nous a vendu qu’on pourrait slalomer entre les arbres (spoiler alerte on a fini sur le cul). Maëlle commençait déjà à se demander comment elle allait descendre.

         

Plus on montait, plus la vue était belle mais on commençait à se dire qu’aller jusqu’au sommet n’est pas le plus raisonnable. On a décidé de monter en haut de la belle pente dans laquelle nous sommes pour profiter de la descente, ça nous ferait un plus petit objectif… Jusqu’à ce que Maëlle tombe dans une conversion et manque de se tordre le genou. Il était temps de descendre, on fatiguait et ça aurait été con de se blesser pour le reste de la semaine. Il était 15h45, désolé Florian, les devoirs attendront.

         

On a dépeauté et c’était parti, Florian a démarré et nous a dit que la neige était croûtée et vraiment pas facile à skier. Super, notre niveau est largement inférieur au sien. Après quelques virages et beaucoup (vraiment beaucoup) de chutes, on s’est rendu compte qu’on était partis trop vers la gauche. On a déchaussé pour remonter un peu à pied, ou plutôt à quatre pattes pour retomber sur le bon chemin.

         

Avant d’arriver dans le bois, Flo nous a impressionnés avec quelques virages de pente raide. On a préféré le suivre sur le cul, c’était sympa aussi. Arrivés dans le bois on a gardé notre élan, c’était plus facile que sur les skis, pour les virages entre les arbres on reviendra.
Florian nous a attendus à la Marre où on a rechaussé et réussi à faire quelques virages sans tomber! Incroyable! En arrivant dans le dernier bois et on s’est rendu compte que le chasse neige c’était vachement sympa et surtout que le soleil se couchait, même si on avait les frontales, on avait pas envie de traîner.


On est finalement arrivés à l’appart en même temps que la nuit, à temps pour préparer la raclette. On pensait être totalement nuls à avoir trouvé ça dur. Heureusement les potes de Florian nous ont rassurés, le Mont Lachat, pour une première, c’est pas le plus simple. Certains ne savaient même pas que ça se skiait.

Le lendemain en guise de repos, nous avons fait une via ferrata qui était bien tricky même pour les grimpeurs que nous sommes.

S’en suivirent quelques jours de ski sur de la neige moins en bonne et de plus en plus caillouteuse.

Ensuite lors d’un souper mont d’or, un pote de Florian ancien membre de l’équipe de France de biathlon nous a proposé une initiation au ski de fond. On s’est donc retrouvés le lendemain avec des allumettes au pieds à essayer de tout coordonner, on a finalement réussi à faire une belle petite boucle de 10km.

Pour profiter de notre jour supplémentaire (merci flixbus d’avoir reporté notre trajet) on est partis à la recherche de meilleure neige en ski de rando (on la cherche toujours). À cause de notre départ tardif additionné à du stop difficile, nous avons démarré vers 14h, ce qui a écourté vachement notre sortie. Ayant compris que le sommet n’était pas une fin en soi, on décide de prendre notre temps.

         

Au final, cette journée improvisée a clôturé une semaine où on ne savait jamais ce qu’on ferait le lendemain, ce qui nous a permis de kiffer chaque jour en fonction de notre forme et de la météo.

Merci à CapExpe pour le matériel, Florian pour l’hébergement, Josué pour le skating et le CFMM pour l’ambiance aux soupers.