Route de la Soie aux parfums épicés
Naissance
Un jour en mars 2014, dans les escaliers du Kot Jeunes et Nature, Louvain-la-Neuve (Belgique). Felix à Jérôme : “Ton tour du monde à vélo, c’est bien…mais pas assez ambitieux. Prendre autant l’avion, c’est de la triche.”
Itinéraire initial (septembre 2012) |
Voilà, il n’en a pas fallu plus pour revoir le programme et, par la même occasion, embarquer Félix dans l’aventure.
En effet, l’idée d’un Grand Tour* à vélo trottait déjà depuis longtemps dans nos têtes. A peine arrivé à l’UCL, on pouvait déjà en parler des heures les yeux pétillants. Les années passent, et de fil en aiguille les choses se mettent en place. Le Kot-Jeune et Nature faisant office de plateforme, les grands esprits s’y rencontrent, et l’équipe se complète. Guillaume s’ajoute à l’équipe et rejoindrait le duo après la remise de son mémoire.
En parallèle, l’itinéraire se concrétise : “Nous suivrons la route de la Soie, tel Marco Polo, mais nous l’adapterons à notre goût, y ajouterons un peu de piment comme diraient certains…En effet, la route des Épices nous titille et une boucle par le versant sud de l’Himalaya puis par le Sud-Est asiatique se rajoute. Malheureusement, par soucis de sécurité, nous allons certainement être contraints de faire un trajet en avion pour passer l’Afghanistan avant de rejoindre l’Inde.
Itinéraire final (décembre 2014) |
Le projet est lancé, nous serons les Belgian Expe Bikers, un petit groupe d’amis Belges parti pour un an d’Expériences/Expéditions sur nos Bikes à travers l’Eurasie.
* Grand tour : http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Tour
Idées
Étant sensibles aux concepts de développement durable et au respect de l’environnement, nous avons décidé de parcourir le monde à vélo avec le nécessaire pour survivre en toute autonomie.
Le Vélo, tout un concept
Le vélo est un moyen de déplacement simple et universel, laissant place à la débrouillardise lors des éventuels pépins mécaniques. Ne nécessitant pas de passage obligatoire aux stations-essences, il est à la fois économique, écologique et permet une grande liberté de mouvement. Il est également un moyen de nous immerger pleinement dans le voyage, en totale harmonie avec l’environnement et les populations. Un moyen humble d’aller vers les gens, de susciter la curiosité, et d’amuser les autochtones.
Camping libre et chez l’habitant
Nous privilégierons le camping libre car, dans la même optique que le vélo, nous voulons nous plonger entièrement dans l’environnement qui nous entoure, en total respect avec la nature. Les nuitées chez l’habitant seront également des opportunités pour socialiser et nouer amitié avec les locaux. Bien entendus, nous éviterons avec plaisir les grands complexes hôteliers 😉
Consommation locale
Une dernière chose, nous consommerons le plus localement possible, afin de favoriser les circuits-courts et les petits producteurs le plus directement possible. Avec délectation, ou du moins un intérêt non simulé, nous testerons toutes les spécialités locales qui passerons sous notre nez.
Oeufs de 100 ans, durians, vers de farine et autres insectes, nous ne vous oublierons pas…
Oeufs de 100 ans, durians, vers de farine et autres insectes, nous ne vous oublierons pas…
Raisons
Pourquoi quitter cette vie si bien tracée, si confortable, où tous les auspices nous sont favorables ?En effet, une fois le diplôme obtenu, formé pour servir la société ou la planète en bon bioingénieur que nous sommes, quoi de plus logique que d’enfin trouver un boulot et commencer sa vie professionnelle ? Oui, c’est vrai, c’est tentant comme vision : gagner sa vie, fonder une famille, etc…Bon aller, on est d’accord, on finira par y passer. Mais en attendant, libérés des contraintes de notre vie d’étudiant et encore sans véritables obligations professionnelles, nous sommes dans cette période de transition où l’on peut encore réfléchir en toute liberté sur les responsabilités, le genre de vie que l’on veut se donner.Moui…mais alors pourquoi le voyage ? Comment peut-il répondre à ce genre de question, du moins donner des éléments de réponse ?
Parce que le voyage tel que nous le voyons, càd sans repère et avec les surprises et situations inattendues qu’il comporte, est la meilleure façon de se retrouver face à soi-même, de redéfinir ou repousser ses limites, et de se rappeler ce qui compte vraiment. Un retour aux sources, notre université de la vie en somme.Après, il y a d’autres raisons plus personnelles. Ce sera sans nul doute l’occasion de remettre en question nos convictions, nos connaissances accumulées à l’université comme dans les médias. Voir de quoi est faite notre planète, notre société dans laquelle nous agirons, sans aucun filtre, sans préjugés, juste avec nos yeux et notre ouverture d’esprit.
Parce que le voyage tel que nous le voyons, càd sans repère et avec les surprises et situations inattendues qu’il comporte, est la meilleure façon de se retrouver face à soi-même, de redéfinir ou repousser ses limites, et de se rappeler ce qui compte vraiment. Un retour aux sources, notre université de la vie en somme.Après, il y a d’autres raisons plus personnelles. Ce sera sans nul doute l’occasion de remettre en question nos convictions, nos connaissances accumulées à l’université comme dans les médias. Voir de quoi est faite notre planète, notre société dans laquelle nous agirons, sans aucun filtre, sans préjugés, juste avec nos yeux et notre ouverture d’esprit.
Finalement, c’est aussi une excellente occasion de voir ce qui se fait ailleurs dans nos domaines d’intérêts respectifs : agriculture, foresterie, aménagement du territoire, technologies environnementales, etc…
Bien d’autres raisons pourraient être évoquées, mais nous pensons que le voyage, par le simple fait d’être vécu, nous donnera toutes les raisons de vouloir le poursuivre.
Financement
Difficulté courante chez la plupart des cyclo-voyageurs : obtenir un fond de financement. Étant économes, nous pouvons supporter le coût minimum du voyage (nourriture et logement) par nos propres moyens. Cependant, tout soutien extérieur est bienvenu : financier comme matériel pour nos reportages (caméra Go-pro, trépied, netbook seraient idéaux), nos vélos (balise GPS, sacoches, etc.) ou notre survie (matos’ de voyage). L’onglet “Sponsors” met en avant nos sponsors et tous ceux qui nous soutiennent d’une manière ou d’une autre.Notre dossier pour le sponsoring est téléchargeable (↓) ci-dessous:
–> DossierSponsoring.pdf
–> DossierSponsoring.pdf
En résumé
– Trois bioingénieurs à vélo promouvant le développement durable
– 12 mois pour atteindre Pékin
– Une quarantaine de pays à traverser
– Plus de 50 sites de l’UNESCO au programme
– Dégustation et “expertise” de toutes les spécialités locales rencontrées
– Intérêt particulier pour l’agriculture, l’aménagement du territoire et les réserves naturelles