Une semaine de randonnée et via ferrata dans les Dolomites (enfin c’est ce qui était prévu…)

1er juillet

Départ vers 11h du matin en voiture de Louvain-la-Neuve après une très bonne soirée avec les copains, Cortina d’Ampezzo encodé dans le gps, arrivée prévue 21h25.

19h30, petite pause en Autriche l’occasion de se dégourdir les jambes sur un sentier et d’aller admirer des ruines d’un chateau en haut d’une chouette colline avant d’aller se remplir la panse à un petit resto pas loin du site. Un schnitzel et des frites, il nous en faut pas plus et puis dès demain nous seront en rando pour près d’une semaine, nous profitons donc des frites tant qu’on peut.

Après encore 3 bonnes heures de route nous arrivons enfin à destination, malgré les panneaux l’interdisant, nous montons la tente à coté de la voiture dans un coin tranquille du parking. Nous partirons de bonne heure le lendemain matin, et n’aurons donc aucun ennui.

2 juillet

Premier réveil dans la tente, le parking où nous nous trouvons se situe en fait pas loin d’un endroit de la boucle que nous voulons effectuer. Nous décidons donc de prendre tout ce qu’il nous faut pour 2 jours avant de repasser prendre le reste de la nourriture et d’éventuellement adapter les sacs avant de continuer la rando.

Après avoir fait du stop et passé une bonne demi-heure dans la voiture d’une locale afin d’arriver au début du GR que nous allons suivre nous commençons à marcher.

L’objectif du jour est un lac situé à une douzaine quinzaine de kilomètres, avec un bon millier de mètres de D+. Sur le chemin on fera aussi une petite via-ferrata qui sera en fait la seule du trip. Mais ça il faut pas trop le dire, sinon je vais regretter d’avoir porté tout le matériel. La rando se passe pour le mieux, on est en forme et la première partie de la journée il faisait beau. Après on a eu droit à une averse, puis une deuxième. Et en arrivant enfin à notre endroit de campement, la pluie devient une drache nationale et les grêlons s’invitent aussi à la fête. Youhouuuu !! Voilà une soirée qui commence bien. Une belle éclaircie nous permettra de monter la tente et le tarp, de cuisiner et de profiter du coucher de soleil.

Après ça, les précipitations sont revenues et un orage est entré en scène. Marine me réveille vers minuit, le tarp est par terre, la tente est illuminée toutes les 5 secondes par les éclairs et la pluie est plus forte que jamais. Je sors pour m’assurer que rien ne va s’envoler. Et arrive finalement à me rendormir, ce qui ne sera pas le cas du tout de Marine…

3 juillet 

Etant donné la nuit qu’on a passé, je redoutais cette matinée. En ouvrant la tente, quelle joie de découvrir le ciel bleu.

Grosse journée de marche au milieu de paysages incroyables. Cette journée de randonnée était du pur bonheur… Jusqu’à ce que la pluie se ré-invite à la partie.

Vers 14h00, un petit crachin se met en place et même pas 1 heure plus tard, il pleut à nouveau des cordes. La rivière tranquille que nous avions vu la veille est devenue un torrent boueux. Après avoir vainement essayé de s’abriter “le temps que ça se calme un petit peu”, nous devons nous résigner à accepter l’eau dans nos chaussures (et partout ailleurs aussi).

Grace au ciel nous avions prévu de repasser par la voiture ce jour là. Après avoir regardé les prévisions des jours suivant et essayé de trouver un autre secteur moins pire, nous nous résignons à quitter le massif des Dolomites. Les via-ferratas sous l’orage, c’est pas ce qu’il y a de plus safe, mais PROMIS, nous reviendrons !

La suite du séjour (3 – 7 juillet)

En Belgique c’est la canicule? Très bien, nous allons remonter petit à petit et chercher le beau temps.

Cela nous a amené à camper une nuit en forêt noire au bord d’un petit lac (que j’avais déjà eu l’occasion de visiter avec mon ami Louis durant un trip en autonomie à vélo un an auparavant), ainsi qu’une nuit dans une cabane dans les Vosges (ce lieu là, j’y avais passé une nuit mais c’était avec un autre Louis, durant un weekend de ski entre 2 examens). Ces bivouacs étant, bien entendu, agrémentés de chouettes randonnées aux alentours.

Le mauvais temps nous suivaient et après une visite la vieille ville de Strasbourg, nous regagnâmes la Belgique et passâmes (#passésimple) une nuit au camp de mon ancienne meute louveteaux avant de rentrer à la maison.

C’est pas tout ça mais 2 jours plus tard je m’envolais pour passer 6 mois au Chili. C’était utile de préparer un minimum de matériel afin de profiter des montagnes présentes là-bas… mais ça, c’est une autre histoire.