Vosges 2008 (29/10 au 02/11/2008)
Arrivés mercredi soir à Sevry, Vianney et moi avons mangé puis été dormir assez rapidement, nous repartons jeudi matin de bonne heure. On commence par faire les courses de nourriture au Colruyt de Wellin, sans oublier la palette de CaraPils. Un autre arrêt au Carrefour un peu plus loin pour acheter du pain frais, puis encore un autre au Luxembourg pour faire le plein d’essence. Nous avons quitté une Belgique pluvieuse, et il a l’air de faire grand soleil du côté français. On arrive dans les Vosges et on aperçoit avec étonnement de la neige sur les hauteurs. On se dirige vers le sud, puis commençons l’ascension du Grand Ballon, toujours en voiture. On arrive au parking vers 15h, depuis lequel nous devons terminer la montée jusqu’au sommet à pied, dans 20 cm de neige. Le ciel est jusqu’à présent toujours plus ou moins dégagé. Malheureusement, le brouillard tombe assez rapidement, et il est accompagné de chutes de neige. Vu l’heure tardive, nous abandonnons l’idée de partir à pied de peur de tremper nos bottines, et encore plus celle de dormir sous tente. Nous reprenons la voiture pour longer la route des crêtes, on s’arrête au Markstein pour demander s’il est possible de skier, mais ils n’ont rien à nous proposer car c’est la saison morte. On redescend alors vers La Bresse où la neige laisse place à la pluie en raison de sa faible altitude. Nous cuisinons dans un abris-bus avant de trouver un endroit pour dormir, un peu au dessus du village, dans la voiture. Une petit cara avant d’aller dormir, sur le coup de 21h.
Vendredi matin, le temps ne s’est pas amélioré. On achète une carte de randonnée à l’office du tourisme et on demande par la même occasion des idées de promenade près de lacs pas trop hauts (pour ne pas être dans le brouillard). Nous nous rendons donc au Lac des Corbeaux où nous faisons le tour du lac avec une petite cara, avant de se lancer dans une relativement plus grande promenade, en laissant nos sacs dans la voiture sachant bien qu’on ne dormirait pas sous tente. Le tour que nous faisons nous emmène à un point de vue à une centaine de mètres au dessus du lac avec une vue superbe sur ce dernier. On décide de créer un bonhomme de neige pour faire des photos Facebook. En continuant la promenade dans la neige, on tombe par hasard devant un refuge non-gardé équipé de tables et d’un feu de cheminée au col de la Vierge, à une hauteur de 1100m. Bien déterminés à y passer la nuit, nous commençons une corvée bois de manière à ce qu’il commence à sécher, le temps que nous arrivions avec les affaires. Nous retournons ensuite à la voiture par la route pour y cherche nos affaires, sans oublier un petit arrêt pour un chocolat-chaud ou un capuccino dans le bar le plus proche. Nous remontons au refuge en voiture, et nous entamons le feu tant bien que mal avec le bois trempé. La fumée engendrée est plutôt désagréable et la cheminée ne suffit pas à l’évacuer, nous devons ouvrir régulièrement les fenêtres. Nous répartissons nos affaires sur les tables et cuisinons, mangeons avec un petit Merlot, avant d’aller dormir vers 20h.
Réveillés par un soleil plus que bienvenu samedi matin, nous faisons les sacs, prenons la voiture jusqu’à Rotenbach (sur la route des crêtes). Nous avons pris la résolution de dormir sous tente au moins une fois, pour essayer la nouvelle tente de Vianney. Nous voici donc partis pour 2 jours de randonnée sac sur le dos, à marcher dans une neige qui tend vers la pape. Nous commençons par monter sur le Rotenbachkopf d’où la vue sur les Alpes et sur l’Alsace est magnifique. Le soleil est bientôt caché par les nuages mais ils annonçaient du temps sec donc on ne s’inquiète pas. Nous entamons donc la route des crêtes en direction du Nord, en passant tout d’abord par le Rainkopf, et puis, après trois heures de marche, le Honeck (qui est le troisième sommet des Vosges). La vue est toujours aussi splendide. Du côté des Vosges, le ciel est très nuageux. L’Alsace est couverte par une mer de nuages, avec un ciel bleu au dessus, et les Alpes sont éclairées par le soleil, les glaciers reflètent les rayons de manière assez sublime. Bref nous continuons notre chemin vers le col de la Schlucht. Arrivés au col, on remarque la présence de Manneken Pis. Nous envisageons tout doucement de commencer à trouver un endroit pour planter la tente. Nous remontons sur la route des crêtes, toujours en direction du Nord. On fini par trouver un endroit sympa dans la forêt, avec une surface sans neige de la taille de la tente. Nous la montons et nous cuisinons les spaghettarias du dernier soir, avant de se réchauffer dedans avec un petit rhum malgache et un paquet de Twix énorme. Mes chaussures n’ont pas percé de la journée.
Dimanche matin, nous continuons notre montée vers le nord, jusqu’au prochain point où la route des crêtes pour voitures rejoint le sentier, ce qui nécessita encore bien une heure et demi de marche sur une partie beaucoup plus sauvage que celle au Sud du col de la Schlucht, avec certaines magnifiques falaises. Arrivés à la route, on commence à faire du stop pour revenir sur nos pas. C’est un coureur français qui nous a pris après 30 min d’attente, et qui nous a emmené jusqu’au col de la Schlucht où un couple de liégeois a pris le relai jusqu’à Rotenbach. Quelle ne fut pas notre surprise lorsqu’on s’est aperçu qu’une souris avait grignoté dans les pommes, dans un Twix et dans le pull de Vianney ! Bref, toutes les bonnes choses ont une fin, et nous voici repartis vers Bruxelles, avec un petit Quick tant attendu mais pourtant pas si exceptionnel à Nancy, et un délicieux goûter à Sevry.