Comme chaque année, nous nous retrouverons dans les Fagnes les 21 et 22 Octobre 2017 pour partager nos rêves d’expés et de musiques.
Cap Expé un lieu de rencontre entre rêveurs éveillés
Nos Terres occidentales souffrent de solitude, d’un manque de sens. Partir à l’abordage du grand dehors s’impose alors à certains comme une question de survie. Aspirés par l’horizon, nous y découvrons un espace qui fait sens et qui nous permet de nous situer, de nous rencontrer vraiment.
Cap Expé est un catalyseur de ce besoin. Il encourage ces chercheurs du dehors à se lancer dans l’aventure et à grimper, déambuler, faire du packraft, du vélo, … En voyageant et en se fourvoyant ainsi dans les grands espaces, c’est la « wilderness » que nous avons envie d’éprouver. Et ce « wild » américain, impossible à traduire en Français, correspond peut-être à notre essence même, celle des temps anciens où nous vivions dans et par la nature.
Nous croyons au sein de CapExpé que l’aventure, qu’elle soit extraordinaire ou de proximité, est davantage qu’un simple loisir, une simple vacance ou une parenthèse. Nous croyons que l’aventure est le premier pas vers cet élargissement du regard, une révélation du sens par les sens.
Ces paysages, ces espaces, ces rencontres animales ou humaines nous interpellent et provoquent en nous des sensations peu communes d’étrangeté et de communion toutes mêlées. En résonnance nous entrons. Et si pareille ivresse se partage d’abord in vivo avec son compagnon de cordée, de bonheur ou d’infortune, l’urgence de la chanter ensuite au monde entier s’impose.
Puissions-nous faire de Cap Expé une plateforme pour devenir les chantres de nos propres expériences. Partons, vivons, rencontrons l’autre et puis écrivons, filmons, photographions, dessinons ! Faisons preuve de poésie pour aborder l’espace, le chemin, le senti, le rencontré. Tout à la fois. Nous y gagnerons en compréhension peut-être, mais surtout ces instants sont bien trop beaux que pour ne pas être dits.
Ensemble retrouvons nous à ce weekend Cap Expé pour un instant qui nous situe, dans le temps et dans l’automne, un frémissement, comme un bivouac musical et bien vivant.
(Texte de Quentin Moreau légèrement adapté avec sa permission)