De la marche à pied, des reflexions puis encore de la marche à pied !

Au mois d’aout, j’avais un peu de temps que j’ai décidé d’utiliser pour repartir en solitaire. Stimulée par l’experience de l’année dernière (rando en solitaire en Ecosse) et par le voyage en packraft en Albanie avec Arthur en juillet cet été, j’avais soif d’aventure!

N’ayant absolument aucun plan, j’ai demandé à Alexis la fameuse tente qui m’avait logée en Ecosse pour le mois d’aout. J’avais alors entre mes mains la liberté de partir ou je voulais quand je voulais.

J’ai improvisé deux expéditions, peut-être moins longues, moins loin et moins challengentes que ce que j’avais déja connu, mais ça restait de l’aventure et ça me convenait bien!

Début aout, je suis partie du village de Pailhe ou se trouve la maison d’une amie et j’ai fait un tour de trois jour dans le Condroz. J’ai parcouru champs dorés, ruisseaux timides, troupeaux de vaches, parterres de fleurs et autres beautés digne de notre plat pays. J’ai été surpise d’admirer autant de beaux paysages, car à vrai dire, je partais sans aucune attente. Je marchais 30 kilometres par jour, me fiant à un itineraire en boucle créé sur le pouce via Komoot. J’ai dormi 2 nuits sous tente en foret, une dans les alentours de Durbuy, et l’autre autour d’Hamois. Je me suis fait deux ou trois cloches (faut croire que si je n’en ai pas, c’est que je ne marche pas assez ^^ ), tout ce que je voulais! C’était un bel échauffement avant la course à vélo DKdente organisée par Alexis.

La nature de Failon

La golden hour sur ma tente après Hamois

Fin aout, j’ai rejoint un ami dans les alentours d’Angers, pour d’une part tester ce que c’était de faire les vendanges, et d’autres part découvrir les environs à pied. De nouveau, j’ai construit mon itineraire de 63 km et ai pu admirer les vignobles en cette periode. Les vignes croulent sous le poids des raisins (qui j’avoue, m’ont quelques fois servis de snack) et la région magnifique cache quelques forets, et moins de villages comparé au Condroz. Ma nuit sous tente m’a permis de tester une fois de plus l’étanchéité surprenante de cette tente (il a plu toute la nuit) et la journée du lendemain était plus ensoleillée que jamais, comme mon moral adouci par la nature.

Des vignes à perte de vue

Confortablement camouflée avant une bonne nuit de sommeil

Ca me fait un total de 5 journées complètes de marche en solitaire. Je pense que ce genre d’activité définit de plus en plus une de mes passions, et le faire seule fait un peu parti du challenge, mais m’apporte surtout beaucoup de bien être. La randonnée en autonomie permet d’abaisser ses standards de vie et de profiter deux fois plus de choses simples, comme la fin d’une drache torentielle, un buisson de mures sur le chemin, le sourire d’un autre promeneur, le moment ou on se glisse dans son sac de couchage au milieu des bois… Je considère ca comme une pause dans le temps par rapport à la vie en ville, et je compte bien continuer !