Bapt, petit chat, Albert, Guigui Lej et moi-même (Marg) sommes bouillants apprendre l’alpi et s’initier. Avec ce que notre petit budget nous permet, nous projetons de faire 3 jours d’alpi avec guide en bivouac dans la Vanoise, et de passer du statut de noob à 1e étoile d’alpi. Le but est d’apprendre pour se lancer dans cette activité l’an prochain tout en s’amusant comme des petits fous.
Jour 2 :
Aujourd’hui c’est le grand départ en expé. Réveil à 6h et un délicieux porridge nous attend. Rien de tel pour se sortir du lit. On suit notre guide Baleino dans son van emblématique et on démarre de Bonneval où on répartit tout le matos. On part charger comme des mulets ; bouffe, tentes, cordes, casques, piolets et crampons (Merci le K et le C). Dur dur la montée avec une corde sur le dos, ça pèse son poids comme dirait l’autre. Mais au grand bonheur de Margaux, les boys sont la pour la délester dans la montée, cimer les bros.
Pour arriver au pied de la paroi qu’on va escalader (alias le Mont Seti), on sème nos affaires tel le petit poucet. Tchao les piolets crampons et batons, on vient vous rechercher demain. Après un bref pic nic, il est temps de commencer cette fameuse ascension ! On est super excites et on repart sur les mêmes cordées que la veille : d’abord Baleine, Guiguilej et Marg et ensuite Bapt (le 2e guidos*), Alberto et Petit Chat. Apparemment, on serait les 1e belges et les 20e personnes a grimper ce Mont SETI. On n’est pas peu fiers héhé. C’est vrai que l’environnement est super préservé.
(le mont Seti derrière nous !)
*Petit disclaimer : on a eu la chance d’avoir un guidos avec nous ! Mais qu’est ce qu’un guidos me diriez vous ? Eh bien il s’agit d’un gars sur (dans notre cas, notre Baptiste national) qui est assez autonome pour être premier de cordée. Grâce à cela, on a pu ne prendre qu’un guide a la place de deux, ce qui a mis bien nos portefeuilles. Attention toutefois, le guidos ne doit pas être confondu avec le guide de haute montagne qui lui, pése un max dans le game
On démarre on fire, quel plaisir, c’est magnifique et il n’y a personne aux alentours. Les longueurs sont assez faciles (3/4 max) mais c’est pile ce qu’il fallait : s’entraîner a faire des relais, poser des coinceurs, être dans un décor a couper le souffle et sentir la fleur de génépi au passage.
Après 3h d’ascension (2h prévue par le topo mais la cordée numéro 2 faisait les stars #selfiiiies) on arrive au sommet ! Yes ! We did it ! C’est la que Baleine nous lancé : “bon les pious pious, faudrait pas trainer parce que là on est a la moitie”. Comment ? Ha ben ouais y’a la descente forcément. Et il est déjà tard donc on risque de terminer à la frontale. Sur ce, un dextro et on est reparti en descente sur corde tendue. On réalise qu’en Alpi tout peut arriver, d’où l’importance de partir tôt.
Arrivés en bas, on doit traverser un grand pierrier au plus grand bonheur de Margaux (pas encore un chamois contrairement à mes compagnons de cordée..). Il commence a se faire tard, le soleil descend tout doucement en même temps que nous vers le refuge. On arrive relativement tard (19:30) mais heureusement il fait toujours clair. Baleine qui ne perd pas le Nord nous amène des bières et du vin. Après un apéro bien mérité, on mange de la fondue en sachet (“toujours de la grande gastronomie avec vous” comme dit Baleine, habitué à notre bouffe boni du ski). On se marre bien avec lui, qui est aussi super excité d’être en montagne et de nous retrouver . Un petit coup de genep’ et hop au dodo dans nos tentes! On est claques au sol mais des étoiles plein les yeux. C’est chouette la montagne quand même. Mais après cette journée intense, il est temps de se reposer. Demain, on va sur glacier.