Du rêve à la réalité, une démarche progressive pour des débutants motivés

Salut tout le monde,

Comme discute hier, voici les infos que mon oncle medecin nous avait prepare pour notre voyage au Nepal. Bon c’est ecrit en langague medical… et c’est assez extreme, mais parce qu’on montait a 5.500 pendant ce trek.

Ce qu’il faut surtout retenir de ce texte, ce sont les symptomes a pouvoir reconnaitre, et comment faire pour les diminuer.


LES MAUX D’ALTITUDE :


Ce sera le problème majeur du trek. Si nous n’y prenons garde, nous devrons renoncer à notre trek à cause du mal d’altitude. Aussi, sachons reconnaître les symptômes :

-Maux de tête, courbatures : paracétamol 1g. et si cela ne passe pas Diamox.


– Peu soif, rétention d’urines, oedèmes du visage, des mains et des pieds, anurie, œdème aigu du rein : boire énormément et souvent et de plus l’air est très sec et donc aussi notre gorge !


– Perte d’appétit maux de ventre, nausées, vomissements, diarrhée : pas trop vite de l’Imodium ! (L’inverse est tout autant pénible !) d’où l’intérêt du Probiotical 1X/j.


– Toux sèche, courtesse d’haleine (ce n’est pas un rhume !!!) et donc insomnies (apnées du sommeil), fatigue, serrement de poitrine, œdème aigu du poumon : Respirer à fond pour amener de l’Oxygène (dormir en semi assis ou sortir et marcher même la nuit !) ettousser à fond et régulièrement pour masser le cœur + Lasix en I.M. S’il y a cyanose des lèvres et des extrémités, il y a déjà danger. Contrôle avec le saturomètre : fingertip 300D (Hasselt) : si<90 : descendre (Normal=98).


– Vertiges, angoisses, comportement incohérent, mauvaise humeur !!, troubles de la coordination des mouvements, trouble de la vue, confusion des propos, hallucinations, apathie, oedème cérébral : DiamoxMédrol 32 mg.,caisson hyperbare disponible à Phériche (4.267m.), caisson gonflable au camp de base, appeler l’hélico (qui ne viendra que le lendemain matin) grâce au téléphone satellite d’un japonais de passage (5000$ de frais de sauvetage si on n’est pas assuré !), redescendre presto même en pleine nuit avec un porteur : ils sont là pour cela ! Ne pas cacher ses symptômes de peur d’ennuyer les autres, cela peut être pire pour tous et cela risque de vous coûter la vie ! Si l’on a un œdème cérébral, il faudra une semaine pour récupérer !

– Cela demande 3 jours d’acclimatation  minimum pour 5000m. Toujours loger plus bas que ou on a été, donc, ne pas hésiter à aller plus haut pour redescendre ensuite. Constamment, il faut penser à s’économiser dans tout ce qu’on fait, se concentrer, ne penser à rien d’autre que de marcher et d’arriver au but fixé.

– Surtout éviter d’attraper un rhume ou une angine, sinon, c’est à coup sûr le mal d’altitude. En altitude, ces petits problèmes deviennentcatastrophiques.

– Calmer sa respiration et son excitation, marcher sur un mode adagio, voir lentissimo, s’arrêter pour reprendre haleine (toutes les 10 min.) et surtout ne pas dépasser 150/170 battements cardiaques par minute. L’idéal serait de rester entre 100 et 120 pulsations par minutes. On respire 12X/min au bord de la mer et 86X/min à 8.300m. L’idéal serait de rester à 40 respirations/min. Le stress d’altitude est une réalité : Rester calme, ne pas parler trop, concentrer son énergie sur l’objectif !

– Boire énormément : 3 à 4 litres en petites quantité (thé, eau, jus, potages) (surtout s’humidifier la bouche car l’air est très sec) jusqu’à ce que les urines deviennent incolores (La nécrose musculaire (Crush syndrome) entraîne une élévation de Myoglobine qui précipite dans les tubules rénaux et risque de bloquer le rein.) Boire surtout après l’effort !

– Se forcer pour manger même si on n’a pas faim, surtout des glucides (patates, riz, pizza, spaget). Surtout, éviter de maigrir (Pour François !!). La capacité d’absorption du tube digestif diminue en altitude. L’appétit revient normalement après une semaine.

– Prise du DIAMOX : (Acétazolamide 250 Mg.) 2Comp/j. dès les symptômes d’alerte. Surveiller le K, Na, la saturation en O2 : saturomètre !, la diurèse (Dans l’épilepsie, on peut aller jusqu’à 4/j.) Ce médicament peut alors donner des picotements aux mains et au visage. (rare) En hyperpnée, on élimine plus de CO2 (acides) donc le rein doit compenser en éliminant des bicarbonates (bases) par les urines pour maintenir un PH stable : ce que fait le DIAMOX.

– COCA 9 CH : 5 granules 2x/j pour maux d’altitude : vertiges, palpitations, dyspnée, céphalées, tintements,…Uniquement en curatif !!

– Arsenicum album 9CH : 3 granules toutes les heures si problèmes d’ascension

– Adaptation à l’altitude par l’expérience fréquente des sommets de plus de 4000m.

-Soupe d’ail (Garlic soup) remède traditionnel ? (Les népalais le savent et vont nous en donner à profusion. D’après Jeannine, c’est délicieux !)

– Diamox (Goldshield) boite de 25 à 6 euros: Diurétique à prendre à raison d’1 à 2comp/j, si les maux de tête ne passent pas avec Dafalgan 1g. A déconseiller en prévention car cela peut masquer les symptômes d’alerte du mal d’altitude : céphalées, oedèmes des extrémités, hallucinations, fatigue cardiaque. (idem pour le ventolin !) Cependant, certains préconisent, surtout si on ne prend pas deux jours à KTM avant le départ : ½ comp de Diamox  2 jours avant l’altitude, tout en buvant beaucoup car c’est un diurétique et il faut éviter la déshydratation.


Et voici des sites web qui parlent egalement du mal d’altitude:


http://www.zonehimalaya.net/Expedition/altitude.htm

http://www.zonehimalaya.net/Expedition/diagnostic.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mal_aigu_des_montagnes

http://www.adrenaline112.org/urgences/DUrge/DPhys/MAM.html