Avec Doudou nous partons pour une semaine de folie dans les Alpes du Sud. Le programme sera différent de celui du petit ane gris (remontant la durance honnête et courageux lalala). Nous allons descendre la Durance. Probablement entre le lac de Serre Ponçon et Sisteron. Peut-être plus en aval… à déterminer !
Le projet est de faire aussi quelques chouettes randonnées là autour.
Ca va être top 🙂
Le plan a légèrement changé ! Nous avons bien descendu la Durance mais finalement nous sommes restés en amont du lac de Serre-Ponçon afin de profiter d’un paysage plus alpin et de descendre une partie de la Durance un petit peu plus fougueuse.
Voici le topo que nous avons utilisé : https://www.eauxvives.org/fr/rivieres/genererDocument/id_site:45. Il est vieux mais semblait correspondre à ce que nous avons navigué.
Jour 1
Après une soirée dans la cité Vauban de Briançon et une nuit en bivouac en périphérie de la ville, nous commençons notre périple en levant notre pouce. Le tronçon Prelles-l’Argentière étant plus dur, nous avons préféré partir plus en en Aval. Nous embarquons au stade d’eaux vives de l’Argentières et nous laissons porter par les flots jusqu’au village de Saint-Crépin.
Comme indiqué sur le topo, le premier tronçon (P5) est génial comme premier tronçon. Très beau, quelques chouettes rapides pour se mettre dans le bain et avoir des chouettes sensaaasss sans pour autant se faire maltraiter par la rivière. L’après-midi nous avons entamé le deuxième tronçon (P6) que nous avons trouvé très chouette aussi malgré ce que le topo dit. Ces deux tronçons sont magnifiques, surement les plus beaux du parcours que nous avons fait. Par la suite, on s’éloigne des grandes montagnes entourant les glaciers de l’Oisans qu’on voyait au loin au début. Il y avait beaucoup d’arbres tombés sur P6, presque aucun sur les autres tronçons (peut-être entretenu par les prestataires de kayak qui utilisent peu P6).
Après quelques kilomètres sur cette magnifique eau turquoise, nous nous arrêtons pour faire quelques achats de victuailles à Saint-Crépin. Nous reprenons notre route sous un ciel menaçant. La météo annonçant moins d’un mm de pluie, nous avons décidé de continuer notre descente malgré l’apparence du ciel qui nous criait de préparer notre bivouac le plus vite possible. Moins de cinq minute après avoir réembarqué, Bardaf c’est l’embardé ! Une grosse drache nous tombe dessus avec au loin, un orage. Etant dans un mood de grenouille, on se décide de continuer pensant que la pluie s’arrêtera bientôt (moins d’un mm mon oeil…) en se disant que pagayer nous tient au chaud et que le soleil du Sud nous séchera rapidement. Après probablement 1h sous la pluie (mais qui sembla passer beaucoup plus vite), nous décidâmes de nous abriter sous un petit bois le temps que la météo se calme. Par hasard, nous nous sommes arrêtés là où nous avions prévu, en face de la fontaine pétrifiante mais sur la mauvais rive pour pouvoir l’admirer de près… Semblerait qu’elle était à sec de toute façon.
Jour 2
Après ces pluies diluviennes, la magnifique eaux turquoise a laissé sa place à une eau brune laissant penser à une rivière à crocodiles et hippopotames. On atteint rapidement St-Clément pour finir le P6 et entamer le P7 qui descend jusqu’à Embruns. La Durance s’estompe et devient une sorte de Delta/marécage avant d’arriver au Lac de Serre-Ponçon. Il faut donc s’arrêter avant le lac (comme expliqué dans le topo). Ce tronçon est un peu plus sportif que les précédents comporte des très beaux rapides et la vague du Rabioux comme point culminant. Un peu après la vague du Rabioux, patatraf Dounia se retourne dans une eau assez agitée. Surement du à un packraft trop peu gonflé (le dégonflage du temps de midi à été fatal). Elle arrive à s’arrêter tant bien que mal. Rien de cassé, pas de bobo. Tout semble bien allé. Les lunettes ! Merde elles sont tombées dans l’eau. On essaye de continuer la descente mais c’est trop compliqué, effrayant et dangereux sans lunettes, on s’arrête donc pour essayer de s’échapper à pied de la rivière. Après un azimut “drè dans le pentu”, on arrive sur un chantier qu’une camionnette quitte au même moment. On arrive à l’intercepter de justesse et nous voilà embarqué jusqu’au plan d’eau d’Embrun. On rejoint finalement le Camping bordant le plan d’eau pour y poser notre tente et profiter des luxes offerts par un camping municipal tel qu’une douche! Jour de chance pour nous, ce soir-là a lieu la soirée BBQ du camping qui a lieu 1 fois en Juillet et 1 fois en Août. Chouette soirée où l’on sympathise avec quelques habitués du camping qui change de nos bivouac isolés.
Jour 3-4
Chillage au plan d’eau d’embrun. Balade pour rejoindre le lac de Serre-ponçon. Balade plus longue que prévu car il a fallu presque rejoindre Savines-le-lac pour avoir de l’eau et non des marécages. De retour à Embrun avec une nouvelle paire de lunette. On est prêt à repartir naviguer ! Beaucoup des autres rivières sont à sec. Ils restent un petit tronçon de l’Ubaye ou le bas du Guil qui semble naviguable. Cependant ce sont des rivières plus techniques, avec plus de cailloux et de courants. N’étant pas sur d’avoir le niveau pour ces deux rivières, nous préférons faire quelque chose de plus soft. La durance c’était joli et fun non ? Oui je trouve aussi ! Aller c’est reparti ! On remonte en stop jusqu’à l’Argentière pour recommencer notre descente favorite. On a laissé quelques affaires à des ami.es du camping pour nous alléger. Les combis ne sont pas essentielles en pleine canicule. La durance était “chaude” même si c’est de l’eau de glacier. On refait ce jour là la descente entre l’Argentière et Saint-Crépin. Nous bivouaquons un peu en amont de St-Crépin.
Jour 5
Ce jour là, on choisit de faire une petite randonnée au départ de Saint-Crépin. On monte jusqu’au hameau des Guions qui surplombe la vallée de la Durance. C’est un hameau super mignon qui a été rénové pour devenir une ” communauté de randonneurs”. De ce qu’on a compris, chacun.e y est le bienvenue et s’investit dans la gestion journalière du lieu tout en profitant des environs pour randonner, grimper,… On continue notre marche jusqu’au à la Roche de Rame où nous nous posons avant de lever le pouce pour retourner à Saint-Crépin reprendre la descente de la Durance. Rando très joli avec vu sur la Durance et sur quelques glaciers des Ecrins. Mais infesté de serpents tssss. On prévoyait de repartir le jour-même mais quelques galères dans la rando nous font redormir au même bivouac proche de Saint-Crépin.
Jour 6
On continue notre descente jusqu’à St-Clément où nous décidèrent de nous arrêter. Le tronçon que nous avions passé l’autre jour sous la pluie nous sembla beaucoup plus long au soleil. On rejoignit ensuite notre camping favori à Embrun pour y passer une dernière nuit. Nous sommes aussi monté dans le centre-ville d’Embruns qui était super sympa et mignon et nous y avons passé une chouette dernière journée.
Le lendemain Dounia partait pour Lyon rejoindre une amie tandis que Joachim allait à la Bérarde pour faire un stage d’alpinisme avec des amis.