WAYBOOK – A collection of photographs and texts

Lorsque la lumière s’est tue et que le froid se met à piquer, des ombres hantent Ulaanbaatar. C’est l’automne. Des fantômes croisent un peu de lumière au fond d’un bar ou dans le dehors. Demain si le soleil brille, villégiature et affairement pourront reprendre.

 Au fond d'un bar. L'on peut être blonde et mongole et de toute façon traîner au téléphone. J'aurais aimé qu'elle fût seule mais un verre de bière trahit une amie, un amant. Ulaanbaatar, 21 octobre 2009, tard.

Au fond d'un bar. L'on peut être blonde et mongole et de toute façon traîner au téléphone. J'aurais aimé qu'elle fût seule mais un verre de bière trahit une amie, un amant. Ulaanbaatar, 21 octobre 2009, tard.

 Il me restait cent mètres avant de rentrer chez moi : dormir au chaud. J'ai croisé personne puis quelques putes. Enfin cette tablée de fantômes rigolants. La fête ou les affaires continuaient, comme une alternative au sommeil. Ulaanbaatar, 21 octobre 2009, minuit.

Il me restait cent mètres avant de rentrer chez moi : dormir au chaud. J'ai croisé personne puis quelques putes. Enfin cette tablée de fantômes rigolants. La fête ou les affaires continuaient, comme une alternative au sommeil. Ulaanbaatar, 21 octobre 2009, minuit.

 Il me restait cent mètres avant de rentrer chez moi : dormir au chaud. J'ai croisé personne puis quelques putes. Enfin cette tablée de fantômes rigolants. La fête ou les affaires continuaient, comme une alternative au sommeil. Ulaanbaatar, 21 octobre 2009, minuit.

Au sortir d'un café, j'ai aimé la place vide et la voiture de luxe. Le chauffeur faisait la sieste pendant que le ronronnement de son gros V8 sourdait. Un petit gars est venu poser en m'expliquant que c'était sa voiture. C'était faux bien entendu mais son rêve est inscrit en images maintenant. Ulaanbaatar, 21 octobre 2009, 23h49