Nous étions 11 membres au poste pionnier Pihanga 2016-2017, de la 50ème Unité Reine-Astrid. Le projet de notre grand camp : partir en trek en Irlande, dans la région du Connemara, à la rencontre de ses paysages et de sa population pour proposer notre aide et créer de chouettes petits projets, qu’ils soient humanitaires, sociaux ou écologiques. Le résultat a été à la hauteur de nos attentes ! Lovely.

Retrouver la vidéo ici : https://www.youtube.com/watch?v=RR4KNzS9pXg&feature=youtu.be

(uniquement visible sur ordinateur)

  • Le climat Irlandais est particulièrement humide, il est impératif de prévoir un bon imperméable et une bâche de sol pour la tente. Mille mercis à Cap Expe pour ses tentes d’ailleurs, l’étanchéité a été éprouvée moult fois !

  • Le français est appris dans les écoles comme deuxième ou troisième langue, il y a donc beaucoup de locuteurs sur l’île !

  • Méfiez-vous des apparences pour les spots de camping : il suffit en général d’appuyer du poing sur la couche d’herbe/mousse pour se rendre compte que là-bas tout est spongieux et gorgé d’eau. Nous avons privilégié les emplacements proches des rivières : l’eau étant drainée dedans, les bords sont souvent ce que l’on a trouvé de plus sec et de plus plat. La technique ultime : laisser tomber une pierre. Si elle s’enfonce, changer d’endroit.19724183_10155804914861840_1039082697_o

  • Faire du feu n’est pas si simple, d’abord à cause du vent et des pluies récurrentes, mais aussi parce qu’il y a en fait très peu d’arbres dans cette région. Il faut donc privilégier leur proximité ou bien se rabattre sur le combustible local : la tourbe séchée. Il s’agit de sorte de briques brunes faite d’un compost de mousses que les Irlandais extraient du sol pour les faire sécher en petites pyramides. Lent à faire démarrer, le feu de tourbe offre pourtant pas mal d’avantages : ça brûle longtemps et fort comme du charbon, les doigts noirs et l’odeur en moins. En plus, la forme de brique permet de petites constructions pratiques pour protéger le foyer ou poser des casseroles au-dessus des braises. Par contre, avantage de l’Irlande pour le feu: il y a des pierres partout pour le délimiter et le feu de forêt semble le truc le plus improbable qui puisse arriver.

  • Les températures en Irlande ne varient jamais beaucoup, climat océanique oblige. En été et en journée elles sont situées entre 15 et 20 degrés, pour 10 à 15 la nuit. L’avantage, c’est que la marche est très agréable, rarement trop chaude. En général un T-shirt suffit, même si garder une couche coupe-vent et une couche imperméable à portée de main est indispensable. Pantalon à prévoir pour le soir (les moustiques sont petits et pas trop piquants mais dérangeants car souvent très nombreux).

  • L’accueil irlandais est adorable, mais il ne faut pas avoir peur de faire le premier pas. Cela se voit aussi dans la conception de la propriété privée : la plupart des terrains sont marqués comme interdits au passage, mais lorsqu’on demande l’accès aux propriétaires, ils s’étonnent que l’on n’escalade pas la barrière et nous enjoigne de le faire (en fait ils craignent surtout les chiens de promeneurs, qui effraient et dispersent les moutons).

  • Prendre sa carte d’identité dans tous les pubs. Ils ne rigolent pas avec la limite d’âge et demandent souvent, ce d’autant plus que les irlandais, barbus à 14 ans, font clairement plus âgés.

  • Les routes nationales du pays ne possèdent en général pas de pistes cyclables ni de bordures à la belge. C’est souvent un ravin, de la tourbe, un buisson ou une haie très dense qui les délimite, ce qui les rend assez étroites. Par conséquent les voitures doivent s’arrêter devant vous pour laisser passer celles d’en face, ce qui est assez dangereux sans visibilité dans les tournants. Sachant que la limite de vitesse est à 100km/h, bien sûr. Un irlandais a eu beau nous expliquer qu’ils avaient l’habitude de rouler plus lentement pour les promeneurs, on n’a pas pris le risque de croiser ceux qui ne seraient pas au courant –comme les vacanciers anglais qui roulent comme des sagouins- et on a fait du stop. Chemins de terre et petites routes à privilégier donc, parce que franchement dangereux et à éviter comme marche selon nous !