3 mois de randonnées en famille à travers les Alpes

Sur base des photos, j’imaginais les Dolomites comme minerales, figees, les restes petrifies de combats acheves. Je les ai trouvees organiques, vivantes, le rocher parfois argente, parfois rouge, saigne, les tours s’elancent dynamiques, en plein mouvement, les forets sont vertes, denses, pleines de Cassenoix, …

Il y a bien sur encore mille choses non dites : les nouveaux couplets inventes, les nouvelles chansons, les discussions sur les couleurs du drapeau kenyan, les lecon d’histoire de Jeph sur le bas moyen-age (merci monsieur Janssens!), les cailloux roses parfois sur le chemin, les pokers sous la tente (a la romaine), le detour propose par Niels qui nous offre une autre vue sur les trei zinnen et l’occasion de remplir un carnet, la matinee sous la pluie a se demamder si le temps avait vraiment change, les trei Zinnen comme des piliers immense qui portent le ciel, les exclamations des Italiens devant Ushka et ses fontes (bravo, bella, bellissima) (on porte pourtant les plus gros sacs…) , sa maniere de se demander ou l’on traine dans les passages un peu delicats qui ne lui pose aucun probleme, les bouts de chocolat qui se monnaient cher, les orchis vanille (et autres), gentianes, asters, trolles, edelweiss (nos premiers), soldanelles, lys martagon, armeria, etc., il est impossible de camper le soir sans en ecraser un peu, les millions d´etoiles , les enfants qui tiennent a jour (pas nous…) leur carnet de voyage chaque soir sous leur tente, Niels qui fait consciencieusement et tres regulierement son cahier CM1 recu de l´école, Jephan qui l´aide, Foufou qui regarde le paysage et porte le sac a dos de Niels,…

Bref ce petit tour dans les Dolomites a ete beaucoup trop court !

La forme des vieux s’ameliore nettement et nous faisons generalement des etapes plus longue que ce qui est prevu par la via Alpina et ce bien que nous ayons des tentes et une autonomie en nuorriture (donc sac nettement plus lourds et les temps de montage et demontage en plus). Les enfants demandent maintenat que nous les reveillions a 6h30 pour marcher plus. Si c’est le cas on peut etre parti vers 9h00, on s’arretera generalemet vers 17 ou 18h00, plus ou moins une heure d’arret en cours de journee. En denivelle, une journee fait souvent +1000m et -1000m.

Le sentimement est aussi que ce sont maintenant les enfants qui gerent la dynamique, choisissent l’itineraire, sont devant le plus souvent en chantant a tue-tete des chants de troupe, nous commençons a avoir l’impression de suivre nos gosses (et Niels n’est pas le dernier !), il y a comme du passage de generation ds l’air.

Bises à tous,

Anne et Geoffroy

(From http://via12pattes.blogspot.com)