Ski de rando nordique en solo

Cette section consistera principalement de « Bullet points », nul besoin de disserter. La plupart des conseils s’adressent aux débutants qui comme moi n’ont jamais fait de ski de rando mais aimeraient se lancer. Ce sont des avis/conseils simples et personnels, ils ne sont donc pas à prendre comme des vérités absolues. Ce qui peut marcher pour l’un ne marche pas toujours pour un autre. Tous commentaires ou avis complémentaire sont les bienvenus. Et n’hésitez pas à me contredire si je me trompe ou dis des erreurs, pire que d’avoir tort ce serait d’induire quelqu’un d’autre en erreur !

 

1 Initiation au ski de Randonnée en solo

 

  • Partir essayer les skis avant de se lancer dans la Kungsleden me semble tout de même un minimum si l’on part en solitaire. Je suis partis 10 jours avec un voiture pleine de matos et nourriture dans le jura et m’a parmi de me sentir à l’aise sur les skis avant de me lancer ! Ce voyage-là cela a dû me couter 200-300 € maximums (comptes pas encore faits). Le jura français et encore plus le Suisse contient des petits refuges en accès libre. Ils ne contiennent pas grand-chose, généralement : un poil, une table et un peu de bois. Perso ça m’a suffi et mis dans des conditions intermédiaires. Il sera possible de faire des expé d’1, 2 ou plusieurs jours au départ de ces abris. Il existe aussi des auberges dans la vallée au prix abordables +/-20€/la nuit en dortoir.

2 Concernant le Matos et la gestion du froid sur place

 

  • Considérer son corps comme un radiateur !  Comme les températures sont en permanence négatives le seul moyen de réchauffer ou sécher un truc est par sublimation (exposer un objet au froid extérieur, méthode que je ne maitrise pas encore) ou sur son corps. Ça marche très bien pour beaucoup de situations même si ça peut prendre du temps.

 

  • Les piles, contrairement à ce que je croyais, ne perdent pas leur capacité dans le froid, elles la perdent uniquement si on les utilise à froid !  Je m’explique : si les piles sont dans du -10°C et qu’on les utilise, elles n’auront que 30% de leur capacité et vont s’épuiser plus vite. Par contre si elles sont restées dans du -10° et qu’on les réchauffe avant de les utiliser elles seront au max et s’épuiseront normalement si on ne les laisse pas dans le froid. Le vrai challenge est donc de bien utiliser ses batteries. (certains les enlèves des appareils lorsqu’ils ne sont pas utilisés)

 

  • Les Peaux se décollent parfois, ou peuvent geler si on traverse un lac contenant des « flaques ». Une foi mouillées les peaux sont impossible à coller. La meilleurs solution est de les enlever et les mettre dans sa veste durant 15-30 min voir plus. Il existe des colles instantanées que je ne connais pas à à explorer pour ce genre de situation. Capexpé m’a fourni des peaux ne couvrant que la moitié du ski, je comprends entièrement leur choix mais je ne le ferais pas personnellement sur mes ski : trop de contraintes sur des peaux trop étroitesà se décolle plus vite.

 

  • Je n’avais qu’une lampe frontale (manque de temps) mais je conseillerai tout de même d’en avoir une basique de rechange. Ne plus avoir de lumière serait vraiment l’enfer. Pareil pour les boussoles.

 

  • Avoir un Tupperware bien hermétique pour manger les restes le lendemain est top ! On le place dans le sac de couchage et ça évite que  le tout gèle. Réchauffer des pates gelées et déjà cuite…bof ! 😀

 

  • Cordes de pulka ne coutent rien, ne pas hésiter à le faire soit même. J’ai utilisé un vieil élastique de voiture pour amortir les chocs. J’en avais de rechange au cas où mais celui que j’ai utilisé a tenu le coup.

 

  • Thermos dans le sac de couchage c’est pas mal si on ne veut pas perdre du temps à faire fondre de l’eau le matin, mais ça peut gêner le sommeil… J’arrivais a garder des thermos relativement chaud toute la journée.

 

  • Cela peut être une bonne idée de construire un « sac » avec du tissu d’une ancienne polaire, de cette manière on peut y mettre les thermos et bouteille chaude sans salir ses vêtements.

 

  • Ne pas hésiter à récupérer l’eau des pates/riz pour se faire une bouillote.

 

  • Savon de vaisselle que j’avais n’a jamais servi car gelé ! Lavage a coup de neige suffit 😉 Si besoin: chercher des savons qui ne gèlent pas.

 

  • Je n’avais qu’une et unique paire de chaussure à mes bottines de ski, de mon départ au retour. Ce n’est pas un problème mais prochaine foi je prévoirai des chaussons pour dans la tente, quelques chose de souples et compacte, en duvet si j’arrive à le confectionner ou à acheter. Le froid des pieds pompe pas mal d’énergie à mon gout, les mains ça va.

 

  • Toujours tout attacher ou fermer ses tirettes.

 

  • Avoir une planche en bois pour cuisiner dessus c’est bien pratique (mais un peu plus lourd)!

 

  • Ne Jamais rien déposer dans la neige : cela va soit prendre la neige ou geler, s’il y a de la condensation ou de la transpiration (surtout les gants), ou on risque de le perdre !

 

  • Avoir deux entonnoirs : 1 pour l’essence et 1 pour les liquides consommables. Je n’en avais pas et c’est quand même pénible.

 

  • Des bretelles peuvent être plaisantes ! (je n’en avais pas) Surtout qu’on maigri un peu au fur et a mesure.

 

  • Laisser sa pulka coté neige et la frotter tous les matins

 

  • J’avais 2 sacs sur ma pulka : un de nourriture et 1 de matos, la nourriture allait dans une abside que je n’utilisais pas, l’autre dans la tente : possible quand on a une tente 2p pour 1 seule et deux absides.

 

  • Avoir un grattoir pour les vitres de voiture ! cela ne pèse rien et c’est super utiles si les skis ont été dans des flaques. Il y aura de la glace dessus, je n’en avais pas et j’y ai directement pensé…

 

  • J’ai  placé du scotch/duck-tape sur les ustensiles en métal pour éviter les contacts (thermos et poignées de casseroles principalement). J’ai trouvé que ce n’était pas inutiles même si ça ne change pas le monde.

 

  • Emmener des bougies pour les refuges c’est pas mal, il y a zéro électricité.

 

  • Cagoule: super utile, ne coûte rien au stock militaire.

 

  • Sécurité personnelle : Balise spot + GPS, + deux GSM

 

  • Possible d’avoir du réseau par ci par là (et mm un peu d’Edge/3G) si on choisit les bons endroits. Ne pas trop compter dessus quand même.

 

  • Niveau bouffe j’ai tout préparé ici et emballé sous vide. C’est pas mal. Ceci dit, j’ai mal géré poids/quantité/calorie… Je n’ai donc pas de conseils plus spécifiques, mais prévoyez suffisamment !  Cela joue beaucoup sur le moral, dans le froid, manger deviens un moment clef de la journée.

 

  • J’ai lu que waxer la pulka se fait… A tester.

 

3 Dépenses et liste du Matos

  • (a venir)

4 Liens utiles

 

  • “Really cool backcountry ski book : Traveling & Camping Skills For A Winter Environment” – Allen O’Bannon. à je l’ai acheté sur conseil de Geoffroy De Schutter (et perdu dans l’aéroport le premier jour) mais le peu que j’en ai vu me paraissait vraiment bien. Je compte en tout cas le racheter malgré le voyage fini.

 

 

 

 

 

  • Revendeur de pulka Snowsled en Belgique à moins cher qu’ « aventureskinordique » ! : http://www.arktis.be/

 

 

 

 

 

 

5 Concernant le Sarek et la Kungsleden

 

  • Trajet : aéroport d’Arlanda à train jusque Murjekk à bus Jusque Jokkmokk à bus jusque Kvikkjokk.
  • Le bus Kvikkjokk –Jokkmokk ne fonctionne qu’en semaine !! (et il y en a qu’un par jour)
  • Il existe un aéroport beaucoup plus proche de la Kungsleden qu’Arlanda dans le nord qui réduit la durée du trajet, à checker. Je ne l’ai pas fait mais les prix avaient l’air plus intéressant que toutes les correspondances réunies. Pas pris le temps et de risque sur ce coup.
  •  Bon à savoir : il y a l’électricité sur chaque siège des trains en Suède !
  • Possible de remplir son sac de ski de bouffe ! mon sac de ski pesait la limite autorisée, je n’ai eu à payer qu’un supplément de 60 euro à l’aller et 0 au retour car j’ai tout bouclé ensemble !
  • J’ai complété tout ce qui me manquait à Jokkmokk ! C’est pas mal du tout, il a moyen de trouver beaucoup de chose : pompe à essence, magasin de rando super équipé, supermarché,… Ne pas prévoir un temps d’attente trop court pour la correspondance Jokkmokk – Kvikkjokk. (J’ai tout bouclé en 1heure).

 

Bonus : Comment se faire surclasser en Business SAS ? à Ne pas réserver de place assise comme ils le proposent, prier pour que le vol soit complet et faire son check in 1h-1h10 avant le décollage ! A vos risques et périls… 😉