Passeport Expé 2017
Equipe 2 : Suède
Notre carnet de bord, écrit au jour le jour (… quand nous y pensions) A lire en écoutant Daniels Jolk – Notre rengaine
« Wazaaaaa ». C’est sans aucun doute le cri qui résume le mieux notre périple. Il nous échappait dans deux cas de figure. Le premier, en découvrant les vues grandioses et désertes du Sarek au sommet d’une montagne. Le second, en ouvrant le jour 8 de nourriture du déjeuner pour y trouver, une fois de plus, des biscottes suédoises du même nom (Wasa). Le Sarek aura été une sacrée épopée aux allures de seigneur des annaux. L’itinéraire, soigneusement élaboré, n’a été tenu qu’un seul jour pour cause d’enneigement. Nous laissant chaque matin le loisir d’un nouveau cap. Vu la technologie de compet’ que l’expe a emportée (Drone + 5 batteries, caméra 4K + 3 batteries, 3 Power banks & 2 panneaux solaires). Attendez-vous à un « Passeur du Sarek » dans les salles d’ici la fin de l’année!
JOUR 1: Départ de Charleroi pour 2 heures de vol. Arrivé à Stockholm, nous avons juste eu le temps de prendre notre train jusqu’à Västerås, la cinquième plus grande ville de Suède. Ensuite le train couchette est arrivé et on s’est posé pour 14 heures de trajet dans des cabines de trois. Après une belle nuit et de beaux paysages, nous avons pris un troisième train vers Murjek suivi d’un bus jusqu’à kvikkjokk, l’entrée dus Parc National du Sarek. Déjà en dehors du Parc les paysages sont sublimes, il y a de larges étendus d’eau avec un fond montagneux. Notre première nuit nous avons dormi à proximité du refuge du village et d’une rivière sauvage. Corsac (Léopold Coppieters) nous a concoté des pâtes bolo et pour finir cette première journée nous nous sommes assis au bord de le rivière accompagné d’une petite bières suédoise. Jb Meert – 02 juillet 2017
JOUR 2: Le deuxième jour commença par un réveil assez dur, tout simplement parce qu’à cette époque de l’année il n’y a qu’une heure de nuit donc nous avons dû nous y habituer. Cette première journée de trekking fut, comme annoncé par Dom, rempli de STIQUEMOU. Le midi passa très smooth: Wasa, fromage, miel et in lac bien frais, BREF une bonne pause pour mieux repartir. Après une vingtaine de km, des centaines de piqûres et des bottines mouillées, nous avons décidé d’établir notre camp près d’une petite cabane bleu. On a ensuite passé la soirée dans cette petite cabane. On a conclu cette dure et longue première journée de marche en savourant un bon morceau de viande avec de la purée, de la compote. Puis on a terminé la soirée avec un jeu de carte et bon thé préparé par Jb Cayman. Jb Meert – 02 juillet 2017
JOUR 3: On est parti dans un orage avec comme seul but de quitter ls moustiques le plus vite possible. Après deux heures de marche sous la drache, nous avons décidé de nous installés. Tous trempés on a monté ensemble nos tentes ou on s’est directement mis pour se réchauffer. Après une grande sieste, plutôt agité à cause de la pluie et le vent très froid, on est sorti de nos tentes pour manger dehors sous les premiers rayons de soleil de la journée. Louis della Faille
JOUR 4: Après une bonne nuit de sommeil on s’est remis en route. Tous nos vêtements étaient trempés mais heureusement ils ont séché en marchant. Avant midi, nous avons un sommet. En haut on avait une magnifique vue sur le glacier. On a descendu toute la montagne sur le cul en glissant sur la neige, ce qui était très chouette. Après la pause de midi on est reparti pour enfin trouver un endroit magnifique au bord d’un petit lac. Louis della Faille
JOUR 5: Le cinquième jour commença par un levé paisible au bord du lac accompagné d’un bon bol de muesli. Après avoir fait notre rangement quotidien, nous sommes partis d’un pat ferme pour atteindre la prochaine vallée. La marche fut humide et lente due aux marécages et diverses rivières. Nous avons profité de quelques rayons de soleil, puis nous nous sommes préparés pour une des ascensions les plus difficile du voyage. Les feintes de sommet étaient interminables et décourageantes mais nous y sommes arrivés. Le vrai sommet nous offrait une superbe vue sur le Delta et sur le reste de la vallée. Nous avons mangé les fameuses PAROVITA quotidienne mais une giboulée de neige nous a surpris et a causé notre départ. Une autre surprise arrivée au même moment nous a tous reboosté: une bonne tranche de saucisson. Enfin nous avons longé le flan de la vallée et avons trouvé un magnifique spot pour dormir. Ce spot était juste magique: pas de vent, une superbe vue sur le Delta ainsi que sur d’autres grands lacs, BREF un endroit comme on l’aime. Nous avions aussi une large vue sur les plaines qui habitaient las tant convoités élans. Golsong et son œil d’antilope repérait ses monstres sur pattes. Nous nous sommes endormis après un couché de soleil sur ce Delta de folie avec toutes les sortes de vert que vous pouvez imaginer.
JOUR 6: Grâce mat et WEETABIX ont rempli le début d’une journée qui s’annonçait RELAX. Effectivement nous avons campé deux jours à cet endroit magique. Apaloosa (Henry Verdoodt), Margay (Charles Vervenne) et moi-même (JB Meert) sommes descendu dans la vallée pour voir de élans, nager dans le lac et pêcher. Les autres moules ont tapé la carte, bronzé, naze et se sont détendus. JB Meert
JOUR 7: Aujourd’hui, suite à 2/3 ascensions, nous arrivons à Jaggé, où nous croisons d’autres voyageurs. Déçus du manque d’authenticité du refuge où nous prévoyions de passer la nuit (pas de vue, pas isolé, …) nous décidons de poursuivre la marche. En Azimut, nous traversons la forêt en descente, afin d’arriver sur l’énorme plateau du Delta. Épuisée, mais contents de l’aventure que nous venons de vivre ensemble, nous nous posons sur une plage, avec un énorme feu. Enfin, après une baignade et une bonne bouffe, nous veillons quelques heures, avec la musique des plus calmes et un thé des plus chaleureux. Bonne nuit…
JOUR 8: Aujourd’hui, nous devons nous attaquer à une montée fulgurante à travers les forêts denses du Sarek. Une fois en haut, quelques Parovita et hop, nous voilà repartis! Deux heures plus tard, nous voilà arrivé et installé au campement du soir. Quelle journée épuisante, mais nous nous réjouissons d’un bon repas chaud et d’une bonne nuit de sommeil.