Ça y est, c’est le grand jour. On enfile les bottines et les sacs à dos, et nous quittons notre chère yourte pour nous diriger vers l’entrée du parc national où débute notre première rando. Une mashrutka nous y emmène. Elle nous dépose à l’entrée du parc, où on nous demande un droit d’entrée, très honnête (moins d’1 € si mes souvenirs sont bons).

Nous sommes partis relativement tard, mais l’étape du jour ne présente a priori pas de difficulté majeure. Il nous suffit de suivre une piste de montagne, qui longe un torrent. Au total, 15km et +/- 500m D+. Nous n’aurions pas pu rêver mieux pour une première étape. Cela nous permet de nous rendre compte de ce que c’est de se trimballer 15-20kg sur le dos, en sachant que les vivres prévus pour la seconde randonnée sont également dans nos sacs. C’est là qu’on se rend bien compte de l’utilité des bâtons 🙂 C’est également l’occasion de tester le matériel en conditions réelles (réchaud MSR au top !, paille filtrante et MicroPur, etc…).

Durant cette étape, on a aussi eu la chance de croiser quelques troupeaux de chevaux et de vaches, dernières traces d’une activité nomade en déclin. Combiné aux magnifiques sommets qui nous entourent, pas besoin d’être photographe pro pour prendre de magnifique clichés ! (cfr gallerie).

Nous arrivons finalement au bivouac du jour, sur un petit plateau élargi par le passage du torrent. Nous sommes à 2500m d’altitude mais le paysage reste relativement forestier. On en profite donc pour cuisiner au feu de bois, histoire de se réchauffer un peu et d’économiser notre fuel pour les jours suivants, où le paysage sera sans doute plus “désert.”

Après ce premier souper en montagne, on ne tarde pas trop à aller dormir, le gros de la rando nous attend le lendemain. Une longue montée vers le lac Ala Kul suivi du col au même nom, respectivement à 3500m et 3900m d’altitude. La nuit aurait pu être plus paisible pour nos deux “novices” du trekking 😉 Un troupeau de chevaux s’invite même entre les tentes du bivouac.