A la découverte des massifs d’Ala Too et du Tien Shan
Après une première nuit paisible en montagne, entouré par un troupeau de chevaux venu s’inviter sur le bivouac, il est temps de repartir après un déjeuner succinct. L’étape qui nous attend est tout autre que celle de la veille. Plus de dénivelé, plus d’altitude, en gros les choses sérieuses commencent aujourd’hui. Point de vue distance, c’est plus ou moins comparable à l’étape précédente avec une quinzaine de km, mais le chemin que nous emprunterons ne cesse de s’élever pour accumuler au final 1000m de D+.
Les chemins escarpés traversent successivement de belles patûres d’altitude pour, petit à petit, laisser place à de la rocaille et une végétation bientôt devenue inexistante. Certains sentiers sont parfois compliqués à gravir car le sol est fort friable et donc glissant et il n’y a que très peu de cailloux et rochers qui pourraient nous servir d’échelons de fortune.
Au terme d’une longue mais magnifique ascension en longeant le torrent alimenté par le Lac Ala Kul, un paysage magnifique s’offre à nous. Le lac est d’un bleu azur contrasté par les montagnes et glaciers alentours. (Je vous laisse juger par vous même, cfr l’album photo de la rando).
Seul petit bémol de cette seconde journée, la pluie combinée à la température basse dûe à l’altitude (3500m) corse un peu le montage du bivouac. C’est dans des moments comme celui-là qu’on apprécie la valeur d’un bon repas chaud. Que dire alors du plaisir de s’emmitoufler dans son sac de couchage ! 🙂 La nuit fut fraîche mais avec le matos qui nous avait été prêté rien, ce ne fut rien d’insupportable. Merci Capexpé ! 😉