Du 11 au 20 mars 2016, snow-kite et ski de rando en Norvège

Temps de déplacement:                                              03:36:51
Temps écoulé:                                                                06:19:13
Vitesse moyenne:                                                           2.1 km/h
Vitesse moyenne en déplacement:                             3.6 km/h
Vitesse max:                                                                    25.2 km/h
Gain d’altitude:                                                               285 m
Perte d’altitude:                                                              166 m
Altitude minimale:                                                         1,209 m
Altitude maximale:                                                         1,407 m
Distance en registrée par le GPS en km:                    12.98 km
Distance estimée pour le même intinéraire à ski:    13 km

La trace du jour et celle de la semaine.

4h du matin, un remuage énergétique de mon voisin, je soulève le masque de sommeil (merci la NSB) et nous y voilà! Finse, fier de son hôtel, de son musée des trains et de ses 4 maisons se dresse devant nous. L’ambiance est feutrée dans le wagons mais notre groupe s’agite en tout sens, pressé par un cerbère ferroviaire fermement décidé à respecter son horaire. Dans la précipitation silencieuse nous sortons nos affaires du train. Celui-ci parti, nous remarquons plusieurs choses: il fait très froid, on est tous très contents et nous avons une valise de trop. Dans la précipitation nous avons embarqué deux valises rouges au lieu d’une. Oups…
S’enchaînent: dressage de tente, pipi, étalage de sac de couchage, recherche de frontale, faufilage à l’intérieur des tentes et enfin reste de la nuit dans la douceur du duvet.

Finse-vue-ensemble
Réveil gras, pas de stress, le train suivant n’arrive qu’à 11h pour rendre la valise annexée. Le froid de la veille a disparu, le soleil est radieux, et le mercure s’affole. Au déjeuner, nous faisons la rencontre de deux espagnols également venu faire du snowkite. Ceux-ci profitaient de la gare de train pour faire sécher leur matériel détrempé. Ils n’ont pas eu le moindre vent, ce n’est pas très engageant pour nous…
Mais sans en avoir le moral entaché, nous nous mettons en marche. Les premiers kilomètres sont lents, nos pulkas sont lourdes et mal équilibrées. Nous nous faisons dépasser pas des attelages de chien de traîneau et par de nombreux voyageurs légers chaussés de skis de randonnée Nordique.

traine-12-marsHeureusement, une (très) petite brise se lève et nous sortons les cerfs-volants. La tentative ne fut pas très fructueuse et seul Grégoire parviendra à faire une petit bord poussé par un rafale éphémère. Le vent retombé, deux heures se sont écoulées et à peine remis en marche, le groupe décide de s’arrêter pour la nuit.

barbeuc1Ce soir là nous nous construisons une magnifique table à même la neige en sculptant des assises dignes des salons lounge les plus branchés et nous profitons des températures clémentes (-5°C) pour manger notre pitance dehors.