Du 11 au 20 mars 2016, snow-kite et ski de rando en Norvège

Temps de déplacement:                                    04:33:02
Temps écoulé:                                            08:13:59
Vitesse moyenne:                                    2.2 km/h
Vitesse moyenne en déplacement:                            4.0 km/h
Vitesse max:                                            20.5 km/h
Gain d’altitude:                                    108 m
Perte d’altitude:                                    125 m
Altitude minimale:                                    1,139 m
Altitude maximale:                                    1,184 m
Distance en registrée par le GPS en km:                    18.23 km
Distance estimée pour le même intinéraire à ski :    18 km

La trace du jour et celle de la semaine.

 

Réveil par une journée ensoleillée et vent d’ouest, qui tombe une fois les tentes pliées. Frustration maximale, Raph en devient fou. Heureusement le soleil reste bien présent, ce ne sera pas snow kite cette matinée là, mais ski en slip!

slip

C’est sympa aussi, en fait. D’ailleurs on en profite pour faire un petit shooting photos, et un petite dédicace pour notre cher ami Nico, sans qui ce voyage n’aurait jamais vu le jour et qui n’a finalement et malheureusement pas pu être de la partie.

nico

En fait on a fait des lettres avec nos corps pour marquer « Nico ». C’est très marrant et original!

Des norvégiens et chiens de traîneaux attirés par ces oiseaux bizarres nous rejoignent presque avant de continuer dans leur lancée, ce qui a pour résultat de nous rappeler que l’heure tourne et qu’on est encore loin de l’objectif. S’il n’y a pas de vent pour cruiser, il va falloir marcher! On se rhabille et on repart.

train-de-chien

La vitesse n’est pas proportionnelle aux nombre de chiens… Mais c’est classe!

On arrive au lac suivant, où l’on rencontre un aventurier-pêcheur-écrivain norvégien, qui se fait une joie de nous expliquer sa passion, et comment il sent où les truites sont rassemblées. Pas facile de pêcher quand les poissons restent immobiles, à certains endroits du lac et à une certaine profondeur, et qu’on n’a droit qu’à 3 trous! On en profite pour faire une petite pause déjeuner, on se croirait presque à la plage.

tire-bouchon

Du coup on rediscute “un peu” de l’itinéraire, et vu que la décision prise est encore un peu floue on en rediscute 10 minutes plus tard, forts des conseils en norvégien (merci Rémy) de la gardienne d’un refuge qui en fait n’en savait pas beaucoup plus que nous. Misant sur du vent mais trop, un peu de marche mais pas trop, et de grands lacs pour kiter à fond, on part plein ouest, avec comme objectif final Dagali, où on espère trouver un bus pour la gare.

A peine repartis que nous devons traverser une route (oui, une route !!). On déchausse, on porte les pulkas et on repart. C’est toujours le calme plat, tant au niveau du vent que du dénivelé, et on regrette un peu la légèreté des skis nordiques, troqués contre de lourds skis de rando, avec des peaux qui ne glissent quand même pas tant. Au moins ça nous laisse le temps de profiter du paysage, et de dénicher une petite rivière. On est prêts à tout pour atteindre cette eau pure, non pas que l’eau de la neige fondue soit moins bonne mais presque, et c’est avec une canne à pèche improvisée qu’on remplit gourdes et thermos, en frôlant le plongeon de l’un ou l’autre quand même..

Arrivés au campement le vent se lève enfin, cours du soir pour Béné avec Greg et sa patience, pendant que les autres se font un petit entrainement kite avant le diner, sous un beau coucher de soleil et le ciel multicolore. On a d’ailleurs à peine le temps de voir les lumières oranges et roses s’estomper et la lune apparaître, que le ciel se teinte déjà de vert. Petite aurore boréale de tapette, on est trop blasés pour regarder. Enfin, sauf Raph et Claire qui dorment la tête hors de la tente pour ne pas perdre une miette du spectacle.