Du 11 au 20 mars 2016, snow-kite et ski de rando en Norvège

Temps de déplacement:    07:50:53
Temps écoulé:    11:05:58
Vitesse moyenne:    4.3 km/h
Vitesse moyenne en déplacement:    6.0 km/h
Vitesse max:    55.2 km/h
Gain d’altitude:    577 m
Perte d’altitude:    931 m
Altitude minimale:    817 m
Altitude maximale:    1,223 m
Distance en registrée par le GPS en km:    47.36 km
Distance estimée pour le même intinéraire à ski :    20 km

La trace du jour et celle de la semaine.

 

Au lever du 7ème jour, grand soleil et 20-25 nœuds de vent. Rémy propose donc un petit parcours agrotouristique incluant une remontée au vent en suivant les abords du lac sur lequel nous sommes, une pause 10h au vent, suivit d’un retour au largue-largue qui promet de bonnes sensations. Pierre et Béné proposent de garder le camp préférant faire des bords travers-travers, tentes-cabanes de pécheurs éloignées de 2 km l’une de l’autre, nous remballeront les tentes à notre retour. Qlq minutes plus tard, le guide donne le top dépard de la ballade champêtre, rémy part en 3m2 bâbord à mur sur un long bord de prêt tenant un formidable compromis cap-vitesse résultat de son excellent choix de voile.

agro

Les autres participants, ayant du mal à suivre le guide diplômé en agrotourisme doté d’un sens de la remontée aigu ce matin-la, mettront prêt d’une demi-heure à le rejoindre au vent pour la pause mange tout de 10h.

knackebord

La neige verglacée du matin commence alors à fondre et le vent monte à 25 nœuds, ce qui nous promet des sensations de glisse mémorable durant les bords au portant à venir. La discussion va bon train à propos de la performance de remontée de rémy, des rochers causes de qlq frayeurs qui commencent à pousser de par la fonte progressive des neiges, de la splendeur des paysage, de la distance parcourue, du temps que l’on mettra à rejoindre le campement après 2h de remontée, du vent qui se lève doucement mais surement. Ensuite le guide de la matinée, rémy annonça la fin de la pause 10h et proposa une course pour rejoindre le campement malgré le vent montant. Top dépard, Tout le monde repart tribord à mur sauf raph qui entame la descente au vent le long d’un vallon sur babord. Le vent est plus important que prévu et, rémy et claire se voient obliger d’user du chasse neige en prenant un cap proche du vent arrière pour rester maîtres des voiles. Alors que Raph et Greg dévalent à toute allure tels des pendules sous leurs voiles blindés se demandant s’ils ne risquent pas de manquer les tentes. En moins de 20 minutes, tout le monde se retrouve hors d’haleine à essayer de poser sa voile autour des tentes alors que le vent imperturbable continue à monter en puissance. La pause de midi est alors déclarée, brunhost, paro-vita, caviar en tube, saucisson. Les tentes sont remballée sen gardant du coin de l’œil les voilent qui espèrent s’enfuir aidée par une fortuite rafale.

La troupe se met en route une fois les pulkas arnachés à chacun, le guide carto de la journée est nommé. Une deuxième chance est accordée unanimement à rémy pour rattraper sa confusion ouest avec l’est de la veille. Rémy ouvre donc la marche pour relier le chemin descendant vers la vallée ou nous rejoindrons la civilisation, les routes, supermarchés et par la même occasion les arbres que nous n’avons plus vu depuis 7 jours.

Rémy ouvrant la marche et Raph faisant office de camion ballai, une dernière fois, nous partons à la découverte des grands espaces de cette région de Norvège.

Nos pulkas légères nous suivent en réalisant de magnifiques dérapages à l’arrière des kiteurs, si bien que nous sommes rapidement en vue de la vallée, de la civilisation à rejoindre. Il ne reste alors qu’à suivre la crête jusqu’au chemin balisé permettant de descendre. Un point sur la carte nous apprend que nous sommes alors à 10 km de l’arrêt de bus qui relie la ligne de train en direction d’Oslo. Chacun réalise que dans 2 h, à la tombée de la nuit nous seront arrivé. Mais le relief joue alors un mauvais coup aux aventuriers du dimanche que nous sommes, en effet, le vent devient rafaleux au fur et à mesure que l’on avance sur la crête. Le haut relief au vent perturbe en effet l’écoulement du vent. Zones venteuses, rafaleuses, suivies de pétole, hésitation à peauter, changement de voile, demi-peautage nous ralentissent. Si bien que 2h plus tard, sous un ciel rosé au-dessus des montagnes, nous apercevons la trace qui descend dans la vallée. Il s’en suit une formidable descente de nuit à toute allure sur une piste sinueuse dans la foret à la lumière de la frontale poursuivit par nos pulkas qui essaient de nous rattraper à chaque ralentissement. Nous arrivons finalement dans le village à dix heures passées avec un sentiment d’euphorie mixé à l’appréhension du décollage de l’avion de Rémy, béné et pierre à 16h le lendemain d’Oslo.

La tente sera montée sur un terrain de foot recouvert de neige alors que les 3 aviateurs essayeront de rejoindre la ligne de train à 25 min de voiture en stop. Tentative ratée, doigts gelés, le stop est reporté au lendemain 6h !