De la Hesbaye lente à la baie d’Halong
Loin des boulevards
Des grandes artères urbaines
Où klaxons et moteurs s’entremêlent en un râle toxique :
Ces impasses,
Ces allées sombres et humides
Ces culs-de-sac où la végétation ne meurt jamais
Ces ruelles de la marche
Qui rendent possible
La vie étroite d’un Vietnam lent
***
Errant une nuit,
Au fin fond d’une telle allée,
Soudain, un trait brusque:
Une chauve-souris fend
Le halo de lumière moite.