Sortie voile au départ de Nieuport : 5 jours pour s’évader sur les mers et apprendre…
Jeudi matin
Il est neuf heures. Tout le monde pionce encore. On peut même dire que cela bucheronne ferme à bord!
Soudain un vigoureux “Hello” nous tire de notre lethargie: c’est le Pier Master qui vient nous voir. Il sait tout de notre arrivée mouvementée: il a été informé par les Port Authorities.
Il nous donne tout de suite un tas de conseils utiles: où tenter une réparation pas trop chère, où prendre un copieux breakfast, où prendre une bonne douche. Bref, le gars est vraiment sympa est aux petits soins avec nous. Et, sherry on the pie, il nous fait une réduction sur le montant de le droit de port: 10 livres au lieu de 15. Lovely !
Alors dans l’ordre,
d’abord une bonne douche,
ensuite un bon breakfast (on n’a pas hésité longtemps entre notre crunchy et un roboratif English breakfast, pris sur le pier)
et puis la remise en état du bateau: le moteur, les lumières d’avant, la lumière du mat, l’électronique, la vaisselle de la veille.
Bref, cela nous a pris une bonne partie de la matinée.
Après le déjeuner, et suivant tous les conseils que nous avions reçus (faut dire que nous alimentions la curiosité des locaux qui nous voyaient, sur notre beau bateau, et donc un tas de gens étaient venus nous voir: Bernard s’est chargé de les recevoir et de tailler de longues bavettes avec chacun), nous avons remontés la rivière Orwell vers Ipswich.
Quel contraste entre notre grand port industriel (le plus grand Container Terminal du Royaume Uni) à côté duquel nous avions accosté le jeudi matin, et le calme, la quiétude, la beauté de l’estuaire de l’Orwell. C’était magique.
Nous sommes finalement arrivés à destination, là où tout le monde nous avait conseillé de nous mettre: le Harwich Yacht Club.
Nous n’avons pas été déçus par les lieux. Par contre la bière tempérée, qui ne mousse pas, nous avons eu un peu plus de mal à l’ingérer, malgré la vue superbe qui s’offrait à nous.
Une petite bouffe à bord et un dodo bien mérité.