Trekking en Slovénie
Hello c’est Dom. Je suis né sur une planète blue quelques part dans la spirale occidentale de la Galaxie en plein milieu de la voie lactée. Comme Arm@and j’adore le lait mais moi je n’en fais pas une fixation au point de choisir une vache comme avatar. Je préfère le lait d’amande même si ma Citroën Picasso génère trop d’amendes à mon goût.
C’est Amédée qui m’a attiré dans ce traquenar. Il m’a scié les côtes pendant plusieurs années lumière pour que j’accepte de jouer l’astronaute pour conduire en Slovénie ce beau petit monde avide de voyages initiatiques, inter-galactiques. J’ai vraiment hésité et puis pour avoir enfin la paix avec ma conscience et surtout celle d’Amédée, le bouffeur d’amandes, j’ai dis oui. J’avoue que je ne m’attendais pas à rencontrer des phénomènes aussi siddarthiques que les deux cousins de la Cit.
Le premier a tout de suite commencé à me tchatcher pendant ses examens des histoires de ruminants ouzbèques, de flamants roses intellectuels repentis et plus posaïquement de Relics de Pink Floyd dont assez curieusement il connaissait même le “Careful with the axe Eugene”. C’est le premier bipède de sa génération que je rencontre à avoir osé goûter aux Echoes d’Ummagumma. Je crois que c’est “Atom heart mother” et sa vache bucolique qui a du le séduire dans son enfance. Ceci dit il m’a scié ce petit Arm@nd lorsqu’il m’a dit qu’il connaissait même “Gong” et “Terry Riley”. Heureusement que j’ai encore à lui faire découvrir Christian Vander’s “Mekanik Destruktiw Kommandoh”, Yes et puis le grand prêtre Neil of course (çà il aura pas le choix de toutes façons). Qu’est-ce que j’aurais pu lui raconter sinon en broutant le gazon Slovène à ses côtés et celui du MSR hurlant? En tous les cas on déjà décidé de passer des nuits à observer les “Flying saucers” au dessus des montagnes russes en s’entourant de fils électriques pour éloigner les ours.
Son cousin, le fameux JS, c’est un autre cas. Il comprend rien de nos conversation de marsiens chatteurs même si il est dix mille fois plus planant qu’Armand et moi réunis. C’est lui le vrai hitchhiker galactique amateur de lait et spécialiste en essuie tic. Et pourtant il ose prétendre qu’il a les pieds sur terre. J’ai failli avalé mon orteil lorsqu’il nous déclaré cela un beau soir de Juillet du haut de son superbe mot de passe oublié. Il m’a même demandé si il pouvait acheter des actions Denali. C’est là que j’ai eu mes doutes même si il est champion au ‘Trou du cul”, le jeu de carte s’entend.
Lionel ça c’est un vieux pote, passionné par tout ce qui vit et bouge dans un rayon de 3 années lumière (plus loin il a de la peine à mémoriser les noms). Il a une culture de feu de dieu et une envie d’apprendre que je croyais n’existait que chez les Stomachodis de la planète Dzeta 2341B. Pire, on a les mêmes goûts musicaux même que je me demande comment c’est possible. C’est d’ailleurs uniquement pour cela que j’ai insisté pour qu’il vienne avec nous. Sinon j’aurai du endurer les choix musicaux d’Amédée pendant tout le trajet. Vous voyez le genre quoi… Avec Lionel il n’y a pas de craintes à avoir de ce côté là. Et puis j’ai pris des babel fishes à nous mettre dans les oreilles si il commence à nous parler d’apopthoses. Je me donne toutefois trois jours pour l’embarquer dans notre navire spatial aux portes du délire affirmatif. Il sera notre cinéaste reporter mais va falloir qu’il se lache un peu et cesse d’avoir peur de JS. Je m’en occupe car après un stage chez les pingoins londoniens il aura du retard à ratrapper.
Bon je vous ai pas beaucoup parlé de moi dans tout cela. Ok, j’admets que la leçon sur l’existencialisme d’Arm@and entre la poire et le fromage m’a un peu intimidé l’autre jour. “La vie est absurde”, nous a-t-il déclaré après avoir embrassé Camus, le kangourou de Dave. “Regardez Dom, il travaille comme un fou chez Denali. C’est absurde, il le sait mais il le fait tout de même.” Je savais que j’aurais du me faire menuisier car il m’a scié sur ce coup là.
Je crois qu’on va bien se marrer à cinq et que cela va décoller ferme.
J’espère que vous n’oublierez pas l’essuie car je n’ai que deux mouchoirs troglonimatiques. Selon le HG2G c’est un des trucs les plus importants pour que le Hitchhiker ne meure pas dans le froid intersidéral.
Phénoménal ! Et vive le lait d’Armande.
Bon Amédée si avec cette présentation t’es pas content…. rendez-vous sur Betelgeuze