Au profit de Face for Children in Need
Des dunes qui s’étendent à perte de vue. Des massifs rocailleux aussi arides qu’inhospitaliers. Des tempêtes de vent chargées de sables qui fouettent la peau et l’arrachent tel du papier de verre. Un soleil de plomb et une chaleur assommante pouvant atteindre jusqu’à 50° au plus fort de la journée. Des nuits parfois glaciales, entre 3° et 5°, à la belle étoile.
Le Marathon Des Sables est réputé pour être la course la plus difficile au monde. Elle représente le rêve de beaucoup de coureurs de par son engagement sportif et sa démesure : environ 250 km en autosuffisance alimentaire, répartis sur cinq étapes à travers des paysages grandioses, dans le Sahara au sud du Maroc. Cinq étapes, dont une de plus de 80 km. Dans son sac, de quoi se nourrir, s’habiller et dormir pour 6 jours de course intense. Seule l’eau est fournie par l’organisation.
Au-delà de l’effort physique, c’est également une aventure humaine. Le Marathon Des Sables, ce sont des hommes et des femmes du monde entier qui se retrouvent pour écrire une page de leur histoire. C’est une course où il faut être humble, combattif, courageux, persévérant, à l’écoute de son corps et de la nature.
Avec plus de 1300 participants d’une cinquantaine de nationalités différentes, cette course est un véritable point de rencontre culturel. Un reflet des sociétés du monde dans lequel ni l’âge ni la classe sociale n’ont d’importance. Tous égaux et solidaires, tous animés par un même but : finir la course la tête haute. Qu’on soit premier ou dernier, juste la terminer.
Voilà le défi que je me suis lancé.