Passeport expé 2012

558268_10150967459682335_1323036582_nJe me réveille à 7h, en sueur. Il fait étouffant dans ces tentes, même en caleçon sans sac de couchage. Je me repose, je lis, j’écris.

On part à 9h30 et on fait de la descente J. Une belle, grande, longue et pentue descente, en macadam ! On arrive à 10h à Sumartin mais le ferry est parti à 9h30… le suivant est à 13h. En attendant, on glande sur le quai. Un pauvre monsieur bade à mort avec son zodiac. Il n’arrive pas à faire démarrer le moteur. Dorian l’aide mais sans succès. Seul au milieu du port…

On fait aussi les comptes, maintenant qu’on a du temps.

Pendant qu’on est dans le ferry, il commence à pleuvoir. À l’arrivée à Makarska, ce sont des torrents d’eau qui se déversent dehors L

On se réfugie vite sous un parapluie= parasol. On prend une bière (dégueu celle-là, on ne terminera pas, en fait on avait pas vu qu’elle était sans alcool) et on mange le pique-nique, comme chaque midi. Sauf qu’aujourd’hui, la baguette a pris cher sous la pluie… on se rassasie quand même. Je gratte le mouillé au-dessus de l’eau (pour satisfaire les éventuels poissons et parce que c’est le meilleur endroit J) et je garde ce qui est mangeable en cas de besoin ultérieur. Ça doit être mon côté Verstraeten qui ressort !

Quand la pluie cesse enfin, Joseph part faire du stop (on espère qu’il mette moins de 2 jours jusqu’à Rijeka). Nous partons à 5 en vélo dans l’autre sens, le long de la plage. On traverse les villages super touristiques. On doit éviter les piétons et même une fois une dame qui joue au badminton ne me voit pas arriver et cogne mes fontes.

Au bout d’une « digue », il faut porter les vélos sur un escalier pour accéder à la grand-route. C’est éprouvant, même à 2 pour chaque vélo.

Il est 5h et on commence à chercher pour un endroit de camping. On hésite sur la plage mais ce n’est pas idéal. Je fais d’ailleurs un petit tour dans le maquis où je manque de me péter la gueule : pierre + mouillé…

On trouve quelques minutes plus tard une table où on s’assied pour prendre un gouter. On se rend compte que les arbres sur le terrain à côté sont espacés, parfait pour camper ! (en plus on est caché de la route). On retourne à la plage pour profiter de la mer et du soleil. Il y a même une douche J

Moment de pur bonheur avec le livre de Mère Teresa (beau passage), des biscuits, la vue (mer et île derrière) et la musique (iPod). Quand le soleil disparait derrière les arbres, on remonte à la table (sale petite montée d’ailleurs) et on se fait notre bouffe : riz, champignons, bolo. Très réussi pour une fois (on a juste pas de sel). Après avoir mangé, évidemment, tout le monde est de bonne humeur et on se poile bien. Dès qu’il fait noir, on va s’installer, à la belle étoile avec les tentes comme bâches pour éviter l’humidité.

On stress un peu quand un passant est sur la route, on est dans la totale illégalité. Et je ne vous dis pas lorsqu’un chien aboie dans notre direction…