Passeport expé 2012
On se lève 1h plus tard que prévu mais on démarre quand même plus tôt que les autres jours : 8h40. On va jusqu’auport (majorité descente) et on prend le ferry pour regagner la côte.
Après une pause « Lidl » (on fait la connaissance des Gervais !! on va même en racheter tellement on adore) et réparation des pneus, on va jusqu’à un lac. Malheureusement il n’y a pas d’ombre tout près et on s’arrête à 13h à côté de ruines, à l’ombre des arbres.
Grosse discussion sur la suite de l’itinéraire : on continue sur les îles à partir de Split ou on coupe vers Mostar en pleine Bosnie ? Joseph et moi essayons de convaincre les autres mais ça ne fonctionne finalement pas (1h30 de discussion quand même !). On craque des bières (maga trouvé à 50m de notre endroit) (même à la pomme) avant de repartir à 16h30.
Une route de campagne nous balade au milieu des champs, de collines en collines. J’ai beaucoup d’énergie (dû à la longue pause) et je fonce. Je dois aussi extérioriser la petite frustration de ne pas faire la Bosnie. Rien de mieux que le sport pour se défouler. Et en effet après 1 ou 2h ça va bien mieux J
À un mini village, un gars est appuyé à sa clôture. Il tire la tête et montre la maison d’en face en ayant l’air de nous prévenir de quelque chose. Je vais discuter mais il me parle croate… (Tjrs sans trace de sourire). En fait il a l’air énervé personnellement contre eux. Après lui avoir demandé le chemin, on repart.
Un long chemin de gravillons nous amène à un gros village où un concert à lieu en plein air. Des orchestres (équipes ? compétition ?) se relayent. Puisqu’on est le 21 juillet on peut bien craquer, donc on craque et on s’assied à un resto car il est déjà 19h30. Un méga mixed grill (avec des frites mal faites) nous donne la viande qui nous manquait depuis quelques jours. On finit le diner dans le noir (9h) et on doit repartir…
Trouver un endroit où loger n’est pas évident dans le noir, surtout au bord d’une grand-route. Après avoir essayé le port (jetée en béton) et un chemin, sans succès, on se décide à aller jusqu’à Sibenik. C’est une nationale, heureusement qu’on a des phares et des gilets fluo ! En plus on a l’orage derrière nous et on a peu envie de se faire doucher…
Après 10 petits kms, on arrive au centre et on décide de tenter de notre chance à la gare. Heureusement le garde est sympa et on peut dormir dans le local où on prend normalement les tickets.
Après une nouvelle bière (on ne compte plus…), on s’endort à 11h30…mais pour combien de temps ? (en plus ce n’est pas évident de s’endormir avec la chaleur).