Passeport expé 2012

530004_10150967472977335_2006818826_nMême si on a un peu visité le centre by-night hier, on retourne ce matin. Ça prend 1h de faire le tour de la vieille ville (et le sacré pont). Cette guerre de 1992 à 1996 est complexe avec 3 intervenants + les nations unies. Mais grâce aux séries d’explications , je commence à comprendre (un peu…).

Notre ami le tenancier des chambres d’hôtes, qui a failli faire une carrière de foot, qui est ceinture noire de judo et qui s’entraine (course) 4h par jour, nous renseigne un pote à Sarajevo.

Arrivé sur place à 15h30, après un mac do, on appelle notre ami, qui lui appelle son pote, qui vient nous chercher à un parking. On refait le 551135_10150967472642335_133867869_ntour de la ville (déjà fait une fois) pour aller à sa chambre d’hôte. La remorque dans un  garage de la rue, les vélos dans la petite cour, la camio garée et nos fontes dans la chambre, tout est bon. On va visiter la ville à 17h.

Cette ville est caractérisée par 2 choses : les trous d’obus dans les murs (siège de 3 ans quand même). Et les religions qui cohabitent. Dans une rue, vous pouvez trouver une mosquée, un temple juif, une église orthodoxe et une catholique. Dingue ! On voit aussi l’endroit où a été assassiné l’archiduc d’Autriche-Hongrie, ce qui a déclenché la 1ère guerre mondiale.

On se pose sur des marches et 2 jeunes bosniaques viennent vers nous. « Have you drugs ? » No !  « give me money » heu… no ! « and you, and you !”. Ils repartent. On a eu droit à une sorte de racket raté on va dire.

À 19h, on prend une bière et on mange (+- local) à un resto (dehors). Ce soir il y a un match de foot de Sarajevo. Les bosniaques sont surexcités. Il y a surement des hooligans dans le tas. On voit une procession qui va vers le stade en chantant.

Comme tout le monde est fatigué, on retourne déjà se coucher à 8h. À 9h on dort tandis que Joseph et Rodolphe vont chercher un jerrican d’essence (problème de capteur finalement).