Passeport expé 2012

557174_10150967468267335_974013849_nOn se lève bien tard (sommeil à rattraper !), on a presque dormi 12h !

Comme tous les bons campeurs, on prend une douche, on mange, on fait la vaisselle, on range et on repart enfin vers le centre du village.

Guillaume et Dorian vont au magasin de vélo pendant qu’on va à 4 au cybercafé checker les horaires du ferry et au supermarché.

Le ferry n’étant qu’à 17 h 20, on se pose en attendant à l’ombre des arbres : bières, discussion, pique-nique et repos. On passe de plus en plus de passeportois à vacanciers ordinaires…

Une fois arrivés sur le quai pour prendre le ferry (un catamaran) on se rend compte qu’il n’accepte pas les vélos ! 24 h d’attente pour rien !

A nouveau, remise en question de l’itinéraire (ça fait plusieurs fois en quelques jours). On se met d’accord (pas facile) pour aller à Sumartin prendre le ferry vers Makarska (sur la côte du continent) et ensuite Joseph fera du stop pour récupérer la camionnette à Rijeka et on fera 5 jours de Bosnie-Croatie-Belgique en mode roadtrip.

Il y a 24kms sur une +- grosse route vers Sumartin, presque de l’autre côté de l’île (tjrs Brac). Le début est évidemment terrible (ou génial, suivant le point de vue) pour monter jusqu’à 420m d’altitude.

Reposé de toute la journée, je suis en pleine forme et j’avale les 7kms de montée sans m’arrêter, à un masta bon rythme (en plus il y a un beau vent de face à chaque passage de l’arête qui donne sur la mer). Je vois des endroits de camping au sommet et je retourne chercher les autres ; je les rejoins au 2/3 de la montée (Rodolphe avant). Je les motive (j’ai tjrs la musique sur mon guidon) et on arrive tous en haut à 19h30. On décide de continuer (plutôt descente) jusqu’à ce qu’on choisisse un endroit sympa pour dormir… il faut trouver avant Sumartin ! Finalement on choisit un chemin +- caillouteux parallèle à la route (on ne nous voit pas). On mange nos spaghet-bolo-pêche (ca fait déjà 2 jours qu’on les transporte) et on s’installe à la belle étoile pour dormir.

C’est sans compter sur l’orage qui nous nargue. Pendant une bonne demi-heure, on regarde les éclairs sur notre gauche mais à un moment, il commence à pleuvoir. On monte les tentes en vitesse et on est prêt à dormir. Mais ça douche de plus en plus. Difficile de s’endormir avec le vacarme que ça fait sur la tente ! (ça rappelle l’Irlande tout ça…). Ça se calme enfin et le sommeil à raison de nous.